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Cet amendement de Dominique Potier vise à instaurer une taxe sur la publicité en faveur des véhicules les plus polluants. Nous ne prévoyons pas de montant précis, mais il faut savoir que la publicité représente – en moyenne, évidemment – 1 500 euros par véhicule.
Cet amendement devrait faire consensus, je crois, car il ne touche pas au malus, et il est incitatif – non pas au moment de l'achat, comme le malus que vous instaurez, mais avant même l'achat : nous proposons de taxer les publicités qui font la promotion de véhicules individuels émettant plus de 110 grammes de CO2 par kilomètre, c'est-à-dire ceux qui sont concernés par le nouveau barème de malus automobile. La publicité pour l'automobile, c'est plus de 3 milliards d'euros par an dans notre pays ; en 2018, ce budget a augmenté de 20 %. C'est pourquoi il nous semble intéressant d'instaurer une incitation à se ...
Avis défavorable. Suivant les seuils retenus, nous risquerions de taxer des véhicules populaires et modestes… Je ne sais pas comment les gens pourraient comprendre que l'on taxe la publicité pour les Dacia Duster, mais pas celle pour les Tesla, par exemple.
Taxer, toujours taxer ! Quand on taxe, il faut réfléchir. L'équilibre économique de la presse quotidienne régionale comme de la presse nationale est aujourd'hui particulièrement fragile. Leur première source de financement est, sauf erreur de ma part, la distribution, la deuxième, pour la presse quotidienne régionale, est la publicité pour l'industrie automobile. Vouloir taxer une des sources de reven...
L'amendement est clair et bien ciblé : il précise qu'il s'agit de taxer les publicités qui font la promotion de véhicules individuels émettant plus de 110 grammes de CO2 par kilomètre. Concrètement, cela concerne les fameux SUV dont nous avons discuté tout à l'heure, et dont on voit qu'ils flattent inutilement des imaginaires. Comment se fait-il que l'on constate une telle augmentation du nombre de ces véhicules très polluants ?