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Il rétablit la suppression de la taxe Apparu, qui avait disparu au Sénat et qui est ainsi réapparue.
Il rétablit la suppression de la taxe sur les activités commerciales non salariées à durée saisonnière.
Le présent amendement vise à rétablir la suppression de la taxe sur les spectacles perçue au profit de l'Association pour le soutien du théâtre privé – ASTP. Je vous rappelle que si nous avions pris cette mesure, sur laquelle le Sénat est revenu, c'est notamment parce que cette taxe est perçue sur tout le territoire national, mais que son produit bénéficie exclusivement aux théâtres parisiens. C'est très particulier : les recettes sont de 6,3 millions d'euro...
L'article 6 supprime les taxes à faible rendement. Un amendement propose d'y inclure celle qui finance l'aide à la création pour le théâtre privé, défendue notamment par Pierre Beffeyte, dont je salue l'engagement pour l'accès à la culture. Cela constituerait une triple erreur. Tout d'abord, le constat selon lequel le rendement de cette taxe serait faible est erroné et infondé. Ses coûts de gestion sont en effet raisonnables...
Cet amendement vise à supprimer l'article 6. Je ne reprendrai pas l'argumentation de Maxime Minot, mais cet article prévoit, entre autres suppressions, celle de la taxe sur les activités commerciales non salariées à durée saisonnière – TCDS. L'étude d'impact souligne que l'on ignore le produit de cette taxe ainsi que le nombre de communes l'ayant instaurée. Cette taxe locale frappe, en général, les commerçants ambulants et les camions de cuisine de rue. Sa suppression pourrait faire peser sur les communes, notamment touristiques, une charge supplémentaire.
Ces exposés montrent qu'en fait vous ne souhaitez pas supprimer l'article, mais que vous refusez la disparition de taxes dans des secteurs que vous considérez essentiels. Il nous faut donc examiner l'article, pour nous prononcer taxe par taxe sur sa suppression ou son maintien. Je l'ai déjà dit, tout le monde est toujours d'accord pour supprimer des petites taxes et des niches – mais toujours celles du voisin. Je rappelle que cet article ne fait qu'appliquer la loi de programmation des finances publiques et tradu...
Au vu de son rendement extrêmement faible et dans le prolongement de la volonté de supprimer les microtaxes, nous proposons de faire disparaître la taxe sur les véhicules de collection, compris dans la taxe sur les ventes de métaux précieux, bijoux, objets d'art, de collection et d'antiquité.
Cet amendement propose d'exclure les véhicules de collection de l'assiette d'une taxe. Comme il n'est ni chiffré, ni chiffrable en l'état, mon avis est défavorable, d'autant plus que le taux de la taxe, 6 % de la vente, n'est pas excessif.
Il vise à lancer une réflexion sur l'efficacité de la taxe dite « Apparu », instaurée par la loi de finances pour 2012, qui frappe les loyers élevés des logements de petite surface. Nous pouvons saluer son objectif, mais nous manquons cruellement d'informations et de données, à commencer par son rendement. En outre, l'article 140 de la loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique – loi Élan – prévoit un dispositif d'encadrement de...
Il propose également de supprimer la taxe sur les loyers élevés des logements de petite surface.
Il vise également à supprimer, comme le préconise un rapport de l'inspection générale des finances, la taxe sur les loyers élevés des logements de petite surface, que doivent acquitter les personnes percevant des loyers dans des zones dites tendues. L'un de ses objectifs est de réguler la pratique des loyers abusifs. Souhaitant baisser la pression fiscale, il me semble opportun de supprimer cette taxe.
La commission a rejeté ces amendements, sur lesquels je me suis de nouveau penché. Ils me semblent envoyer un signal qui pose problème, mais cette taxe n'ayant finalement aucune utilité, je m'en remets, à titre personnel, à la sagesse de l'Assemblée.
Si le recouvrement de la taxe est mauvais, il faut l'améliorer, non supprimer la taxe. Ne la faisons pas disparaître, essayons de la rendre plus efficace ! Sinon, nous donnons un signal déplorable. Cette mesure comme les amendements examinés depuis ce matin sur les questions de logement sont exactement l'inverse de ce qu'il faudrait faire en matière de régulation des prix et de déploiement d'une politique un peu raisonnable. ...
Cette taxe a-t-elle atteint son objectif, qui était d'empêcher les loyers élevés dans les logements de petite surface ? La réponse est non. L'outil n'étant pas adapté, il faut le supprimer. Il convient d'analyser les causes du mal, plutôt que de tenter de pallier les conséquences négatives d'une situation.
Cette discussion est très importante. Elle résume la philosophie de la politique que nous menons depuis deux ans sur les petites taxes et les petites niches. Monsieur Peu, sans l'article 140 de la loi Élan, je n'aurais pas déposé cet amendement. Mais il a lancé une dynamique pour accroître l'efficacité de notre action contre le fléau des loyers excessifs des logements de petite surface, particulièrement en région parisienne. Sans cette disposition, je vous aurais suivi, je n'aurais pas souhaité envoyer un mauvais signal. Bref...
J'espère qu'il connaîtra le même sort que ceux qui précèdent ! Nous proposons de supprimer la contribution annuelle sur les revenus locatifs, instaurée en 2000 en remplacement de deux anciennes taxes, la contribution annuelle représentative du droit de bail et la contribution additionnelle à cette dernière. Petit à petit, la liste de ses redevables s'est progressivement réduite, car les personnes physiques en ont été exclues. D'après un rapport publié par l'inspection générale des finances publiques au mois de février 2014, l'absence d'objectif de politique publique identifié et son très fa...
Il est identique : il vise à supprimer la contribution sur les revenus locatifs, comme le préconise, Mme Louwagie a eu raison de le rappeler, un rapport de l'inspection générale des finances. Je rappelle que cette taxe frappe la majorité des entreprises, mais pas les personnes physiques ni les organismes HLM. Elle est assise sur les revenus issus de la location de locaux anciens. Son objectif n'est plus lisible et son rendement insignifiant. Dès lors, il importe de procéder à sa suppression.
Il s'agit d'une taxe que nous avons tenté de supprimer à plusieurs reprises, mais qui ne l'a jamais été, pour une simple et bonne raison : cet impôt ne s'applique qu'aux sociétés soumises à l'impôt sur les sociétés ainsi qu'aux entités ne relevant pas du régime fiscal des sociétés de personnes – autrement dit, les personnes physiques. Ainsi, les sociétés civiles immobilières – SCI – ne l'acquittent pas. On compte don...
Cet amendement vise à supprimer la taxe sur les opérations à haute fréquence, comme le préconise un rapport de l'inspection générale des finances – IGF. C'est un ancien trésoriste qui parle. Cette taxe frappe les sociétés françaises et étrangères se livrant à des opérations de trading à haute fréquence, dont la durée est inférieure ou égale à une demi-seconde. Son taux est de 0,01 % du montant des opérations. Elle constitue l'une des ...
Nous avons déjà supprimé la taxation des opérations « intraday », pour des raisons techniques. Je ne souhaite pas, j'estime même qu'il n'est pas admissible que nous supprimions une partie de la taxe sur les transactions financières. Défavorable.