15 interventions trouvées.
L'article 130 de la loi de finances pour 2018 a mis en place une taxe sur les ventes de logements HLM. Toutefois, comme le dispositif est complexe et que son application posait problème, la loi de finances pour 2019 a repoussé son entrée en vigueur. En 2019, la situation n'a pas évolué : le dispositif reste compliqué et peu rentable. Il est proposé de supprimer la taxe et de la remplacer par une autre contribution – après négociation. Maintenir une taxe au rendeme...
Cet amendement vise à supprimer les taxes et droits de timbre sur les titres de séjour, que le Gouvernement propose quant à lui de baisser. C'est très important : la mission d'information de la commission des finances a notamment révélé que la taxation des titres de séjour qu'impose la France se situe au deuxième rang sur vingt-et-un pays européens étudiés, sa moyenne étant nettement plus élevée que la moyenne européenne.
Le montant de cette taxation et de ces droits de timbre peut atteindre 609 euros par an pour une seule personne, sans tenir compte des taxes sur le renouvellement à acquitter les années suivantes. Autre point essentiel du rapport de la mission d'information, qui justifie notre demande de suppression de ces taxes et droits de timbre : « plus un étranger dispose de revenus modestes, plus il peut être tenu de régler ces taxes régulièrement ». Autrement dit, il s'agit d'un cercle vicieux dans lequel ce sont les personnes pour qui la cha...
...elle de mes amendements. L'amendement no 2699 reprend in extenso l'ensemble des recommandations issues de la mission d'information. Premier intérêt : la simplification. En effet, la taxation des titres de séjour est un maquis très complexe de treize tarifs différents ; nous proposons de ramener ce nombre à cinq. D'autre part, l'objectif qui a réuni la mission consistait à adapter les tarifs des taxes en fonction des capacités financières des personnes étrangères bénéficiant de ces titres de séjour. Il va de soi que les titres sont régulièrement financés par leurs propres titulaires, mais aussi par des associations, voire des centres communaux d'action sociale, les CCAS. Or, comme chacun sait, ces associations sont elles-mêmes pour partie financées par l'État au moyen de la fiscalité que nous...
...sulte d'une proposition que nous ont soumise les associations AIDES et La Cimade. Le Gouvernement vient de présenter un amendement de compromis – pour ne pas dire de « bricolage » – qui n'améliorera que marginalement la situation, pour un coût limité. Avec cet amendement de repli, nous souhaitons que les personnes qui se trouvent en situation d'impécuniosité soient dispensées du paiement de toute taxe pour la délivrance et le renouvellement des titres de séjour. Déjà, les bénéficiaires de l'allocation aux adultes handicapés et de l'allocation supplémentaire d'invalidité, pour ne citer qu'eux, sont exemptés de condition de ressources pour accéder à la procédure de regroupement familial et à la délivrance d'une carte de résident. Notre amendement vise à harmoniser la législation, en prévoyant qu...
Il vise à élargir la taxe sur les transactions financières – TTF – aux entreprises dont la capitalisation boursière dépasse 100 millions d'euros, contre 1 milliard d'euros aujourd'hui – seuil totalement disproportionné. Cette mesure permettrait d'augmenter les fonds disponibles pour l'aide publique au développement et de décourager les pratiques spéculatives qui asphyxient les plus petites entreprises, qui sont pourtant l...
J'en profiterai pour défendre également les amendements nos 52 et 51, visant à étendre le taux et l'assiette de la taxe sur les transactions financières. Si j'avais été député en mars 2012, j'aurais voté l'instauration de cette taxe. Je suis fier que ma famille politique en soit à l'origine et ait initié ce combat. Je suis conscient que certains voient dans cette disposition une taxe anti-économique, qui a des effets pervers tant qu'elle reste franco-française – ce que je ne conteste pas. Or, comme le rapporteur ...
J'espère que M. le secrétaire d'État et le rapporteur général argumenteront enfin leur position sur cet amendement, car ils se sont abstenus de le faire pour les trois ou quatre derniers amendements que j'ai présentés. Cet amendement vise à élargir l'assiette de la taxe sur les transactions financières aux transactions infrajournalières. Je rappelle que la loi de finances pour 2017 prévoyait l'entrée en vigueur d'une telle mesure à compter de 2018 – disposition que la majorité a malheureusement supprimée dans le premier PLF qu'elle a voté. Cette taxe constituait pourtant une avancée significative, puisqu'elle ne pénalisait pas les investissements à long terme, m...
Il vise à augmenter le taux de la taxe sur les transactions financières en le portant de 0,3 % à 0,5 %, ce qui permettrait d'améliorer son rendement de 1 milliard d'euros, voire davantage. Une telle mesure répondrait à la demande forte et légitime de justice sociale exprimée par nos concitoyens, qui entendent mettre un terme aux privilèges dont bénéficie le secteur financier, et soutiendrait la vigoureuse lutte contre la financiarisat...
..., au nom de nos concitoyens qui se mobilisent sur des sujets majeurs. Si nos amendements sont repoussés, nous les présenterons à nouveau l'année prochaine. Comme vient de le rappeler M. Alain Bruneel, la France a pris des engagements en matière d'aide publique au développement mais ne les respecte pas. Désormais, il faut des actes. Si vous votez en faveur de nos amendements visant à augmenter la taxe sur les transactions financières, peut-être pourrez-vous accomplir un premier acte en ce sens.
Il vise à augmenter le taux de la taxe sur les transactions financières, pour le porter à 0,4 %. Je précise qu'un amendement ultérieur proposera d'affecter la moitié des recettes de cette taxe. En portant la taxe sur les transactions financières à 0,4 %, nous dégagerions 600 millions d'euros supplémentaires pour l'aide publique au développement – et ce, sans effet sur le budget général puisque la part non affectée de la TTF resterait...
Comme mon collègue Julien-Laferrière l'a indiqué, nous ne doutons pas, monsieur le secrétaire d'État, que d'ici à 2022, la trajectoire sera respectée. Ce que nous pensons, en revanche, c'est que l'augmentation du taux de la taxe sur les transactions financières nous permettrait d'avoir une vision ambitieuse. Les collègues l'ont rappelé : la France a pris des engagements – et je suis fier que la France l'ait fait, tout comme je suis fier qu'elle ait accepté d'accueillir la conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial et su lever les 14 milliards de dollars que les associations attendaient. L'enjeu, mainten...
Que les choses soient claires : j'ignore si l'amendement de M. Julien-Laferrière sera ou non retiré, mais si c'est le cas, je le reprendrai. Je pense pour ma part qu'il faut aller jusqu'à un taux de 0,5 % pour la taxe sur les transactions financières. Cela ne mettrait pas les financiers sur la paille : au plan mondial, en quarante ans, de 1975 à 2015, le produit intérieur brut a été multiplié par 15, la capitalisation boursière par 50 et le montant des transactions boursières par 300. Beau témoignage de la financiarisation de l'économie ! Nous avons tellement besoin d'argent aujourd'hui ; le Gouvernement répon...
Il s'agit d'instaurer une taxe sur l'acquisition des animaux de compagnie. Cette taxe, d'un taux de 10 %, s'imputerait sur le prix d'achat des animaux. L'objectif est de lutter contre les achats « coup de coeur », notamment en animalerie : tous les ans, des milliers d'animaux sont abandonnés à la suite de tels achats. En revanche, l'amendement exclut du champ d'application de cette taxe les animaux achetés en refuge, en fourr...
L'amour que l'on porte aux animaux ne s'évalue pas par une taxe de 10 %. On ne peut accepter cette proposition. Vous taxez l'amour, ma chère collègue !