Interventions sur "PLFSS"

45 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale, le PLFSS, n'est pas un texte comme les autres. C'est la traduction financière des mesures retenues par le Gouvernement en matière de protection sociale. C'est une balise qui montre les priorités du Gouvernement et les orientations de sa politique sanitaire et sociale. L'examen du PLFSS est aussi un moment qui préfigure les réformes futures. C'est un moment de vérité pour ce qui est de la capacité du Gouv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

...ploi, ainsi que la simplification administrative et fiscale qu'il attendait. Ce procès à charge est aussi celui des solutions hâtives, prises sous le coup de l'émotion, qui ont conduit certains sous la lame vengeresse d'une guillotine populaire manipulée par la haine et la peur. Imaginer que nous pourrions nous affranchir des engagements budgétaires européens pris par la France en manipulant ce PLFSS, c'est tout simplement condamner notre pays à l'échafaud et notre économie à la peine capitale. Or nous souhaitons tous, au plus haut point, une économie florissante. C'est justement parce que notre politique budgétaire est bonne que nous sommes parvenus à conserver un fort taux de croissance par rapport à nos voisins européens. Que l'on soit un observateur de gauche ou de droite, ces considérati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

Nos concitoyens souhaitent retrouver du pouvoir d'achat : ce PLFSS le permettra. Ils veulent un système de santé efficient : l'ONDAM leur importe moins que le maintien des soins locaux dans les hôpitaux de proximité. Dès lors, il incombe à tous d'agir, aujourd'hui plus que jamais, en pleine responsabilité mais en prenant le recul nécessaire à l'apaisement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

... prix, de l'augmentation des remises, des efforts en matière de prescription et des déremboursements, le médicament devra à lui seul réaliser près de la moitié de l'effort d'économie imposé à hauteur de 4,2 milliards d'euros à la branche maladie. Vous matraquez l'industrie pharmaceutique, dont nous avons pourtant grand besoin dans notre pays. L'ensemble des professionnels de santé voient dans ce PLFSS un véritable camouflet. Après seize années d'économies, vous proposez un texte sans priorisation, ni vision stratégique, ni imagination, alors que le système craque. Le rejet de ce PLFSS est général. Les caisses de sécurité sociale ont majoritairement émis un avis défavorable, de même que les mutuelles et les associations de patients. Pourtant, tout n'est pas négatif dans ce projet dont l'énumér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

...017 : d'abord, une meilleure maîtrise de nos dépenses afin d'assurer l'équilibre pérenne des comptes sociaux ; ensuite, la poursuite de la transformation et de la simplification du système de protection sociale ; enfin, le prolongement de la politique de réduction des prélèvements afin d'augmenter le pouvoir d'achat des Français. Tel est l'objet de plusieurs mesures d'importance contenues dans ce PLFSS, qui méritent d'être soulignées. En premier lieu, nous nous félicitons de la reconduction de la prime exceptionnelle instaurée par la loi portant mesures d'urgence économiques et sociales. Il s'agit d'une mesure de valorisation du travail nécessaire et efficace. Nous avons toutefois quelques questions. Le conditionnement de son versement à un accord d'intéressement ne va-t-il pas complexifier la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

Beaucoup reste à faire, néanmoins, et nous en avons tous conscience. Le Gouvernement s'était engagé à mettre en place l'indemnisation du congé de proche aidant ; c'est chose faite dans ce PLFSS. Nous saluons cette première étape importante. Toutefois, il ne peut s'agir que d'une première étape, nécessairement appelée à évoluer dans le temps. En effet, l'indemnisation telle que la propose le Gouvernement à l'article 45 est particulièrement restrictive dans son montant comme dans sa durée. Il est à craindre qu'elle ne se révèle insuffisante et ne réponde pas correctement aux besoins des p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

Nous commençons aujourd'hui l'examen du troisième PLFSS du quinquennat, dans le contexte d'une crise sans précédent de notre système de soins doublée d'une crise sociale majeure. Ce PLFSS en dit long sur la manière dont vous envisagez l'avenir de notre système de protection sociale. Pour commencer, il restera entaché par un retour au déficit : c'est le résultat d'un assèchement délibéré des recettes de la sécurité sociale qui scelle le renoncement à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

Nous sommes arrivés à ce moment de fragilisation extrême, qui résulte de vos choix budgétaires depuis deux ans et demi. Au cours de ce débat, nous aurons pourtant l'occasion de montrer aux Français qu'il existe d'autres chemins permettant de consolider notre modèle de protection sociale en cessant de le considérer comme défaillant et coûteux pour mieux le mettre à mal. Certes, ce PLFSS comporte quelques mesures intéressantes comme l'indemnisation du congé de proche aidant, la complémentaire santé solidaire ou la consolidation du système de garantie des pensions alimentaires impayées mis en place en 2016 – des mesures toutefois peu coûteuses, dont vous saurez sûrement faire un outil de communication pour habiller de social l'ensemble du texte. Mais ne nous y trompons pas : il n'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...es EHPAD étaient en grève pour dénoncer leurs conditions de travail, le manque de moyens et le manque de personnel. Aujourd'hui même, et pour une durée de trois jours, les laboratoires de biologie médicale sont fermés pour protester contre une baisse de dotation de 200 millions d'euros qui menace la qualité des soins. Voilà la situation que nous avons tous en tête au moment de débuter l'examen du PLFSS. Vous l'avez dit vous-même, ce texte est un acte politique qui vise à répondre aux attentes de la société. À ce stade, il est surtout un rendez-vous manqué. Je concentrerai mon propos sur le problème de l'accès aux soins et de la désertification médicale, ma collègue Jeanine Dubié s'étant exprimée tout à l'heure sur l'ensemble du texte. Les établissements de santé publics et privés nous alerten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...'un simple calcul comptable sur le coin d'une table. Vous créez une véritable bombe à retardement. Vous créez une ambiance explosive et, par-dessus le marché, vous faites porter l'ensemble de ces réformes aux gilets jaunes, affirmant que c'est à cause des mesures qu'il a fallu leur consentir que la sécurité sociale se porte si mal. Il est donc inutile de vous préciser que nous voterons contre ce PLFSS, un plan qui liquide plus la sécurité sociale qu'il ne la sauve.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

...r apporter des soins simples de qualité. Soigner ne doit pas rimer avec éloignement ou déracinement. Ces hôpitaux de proximité contribuent à un meilleur accès aux soins dans tous les territoires, en impliquant les professionnels de santé libéraux autour d'un véritable projet médical, construit dans une logique de coopération entre la ville et l'hôpital – enfin le décloisonnement tant attendu ! Le PLFSS que nous nous apprêtons à examiner poursuit et consolide ces engagements puisqu'il donne un coup de pouce à la proximité en adaptant et, surtout, en sécurisant le financement de ces hôpitaux labellisés. Encourager la proximité, c'est aussi favoriser l'installation de médecins sur tout le territoire. On entend inlassablement, sur tous les bancs de l'Assemblée, le constat sur les déserts médicaux....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

Face aux enjeux de transformation majeurs liés au vieillissement de la population, à l'augmentation des maladies chroniques et à la nécessaire revalorisation des métiers de soignants, le débat – que nous aurons, n'en doutons pas – ne doit pas négliger la nécessaire transformation systémique de l'hôpital. En définitive, ce PLFSS est un budget qui répond aux questions du quotidien, protège les plus fragiles, ouvre de nouveaux droits et poursuit une politique déterminée pour des soins de qualité. Il permet à notre système de santé de continuer à répondre aux préoccupations des patients, aux besoins des professionnels et à nos engagements de prévention. Plus que jamais Jean Jaurès a raison, quand il nous dit qu'il faut all...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...tuation grave assombrit fortement les perspectives d'avenir, d'autant que nous sommes tous dans l'attente d'une loi sur le grand âge, et tous conscients, aussi, des coûts qu'elle générera. Madame la ministre, je dois quand même vous dire que je me réjouis de la décision de la commission des affaires sociales qui, dans sa très grande sagesse, a décidé de supprimer la disposition de l'article 3 du PLFSS qui prévoyait l'absence de compensation par l'État des exonérations de cotisations sociales décidées par le Président de la République et approuvées par le Parlement à la suite de la crise des gilets jaunes. Si notre commission n'avait pas pris cette décision – et sous réserve que vous ne reveniez pas dessus en séance, ce que nous espérerons toujours – , ce seraient 2,7 milliards d'euros suppléme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

Nous voilà de nouveau réunis dans cet hémicycle pour examiner un PLFSS. Ce rendez-vous annuel est incontournable, tant il dépeint la situation de notre système de santé à l'instant t et propose des réponses aux défis auxquels nous faisons face à court et moyen termes. Cette année, le constat est clair : d'un côté, la situation des comptes sociaux est moins bonne que prévue ; de l'autre, les défis à relever sont nombreux. Notre rôle ne consiste pas à commenter ce co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Madame et monsieur les ministres, monsieur le rapporteur général, c'est votre troisième PLFSS. Vous êtes donc pleinement en responsabilité : ce budget est le vôtre, ses impasses également. Cette petite précaution nous permettra d'éviter, dans le débat à venir, des réponses un peu courtes et vaines qui consisteraient à dire : « Ce n'est pas nous, ce sont les autres ! ». Madame la ministre, l'hôpital brûle et Bercy regarde ailleurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq :

Le PLFSS pour 2020, dont nous commençons aujourd'hui l'examen, traduit la volonté politique du Président de la République de poursuivre la valorisation du travail, tout en soutenant les publics les plus vulnérables. Il met également en oeuvre la réforme de notre système de santé et renforce la logique de prévention. Enfin, il traduit la volonté de moderniser et de simplifier notre système de protection so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Nadot :

...il vous plaît ! En réduisant ici comme ailleurs les marges de manoeuvre de la communauté hospitalière, vous ôtez toute liberté et empêchez toute initiative visant à mieux soigner. Finalement, l'idée de proposer un service public de santé de qualité aux gens qui en ont besoin sans vérifier que leur porte-monnaie est bien garni vous paraît inconcevable. Alors, laissons un instant cette comédie du PLFSS et allons à quelques pas d'ici, vers un autre théâtre, celui du Palais Royal à Paris. Nous sommes en février 1673. Sur scène, Molière et sa troupe se démènent dans cette comédie insolite qu'est le Malade imaginaire. Pour mémoire, Argan, le malade imaginaire, se fait faire toutes sortes de saignées, de purges, et absorbe divers remèdes prescrits par des médecins plus soucieux de complaire à leur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...gnent bien sûr d'une nette amélioration au regard de l'exercice 2017. Elles pourraient nous réjouir. Cependant, nous étions en droit d'attendre, pour 2019, un retour vers l'équilibre des comptes de la sécurité sociale. C'était sans compter la crise des gilets jaunes et les déclarations du Président de la République du 10 décembre dernier. Nous le verrons lorsque nous examinerons l'article 1er du PLFSS pour 2021, mais nous savons d'ores et déjà que ce retour à l'équilibre se trouve aujourd'hui fortement compromis. Pour la seule année 2019, un déficit de plus de 5,1 milliards d'euros est annoncé. Selon M. Darmanin, le groupe Les Républicains serait bien malvenu de critiquer cette situation puisqu'il a voté ces mesures dites d'urgence. Mais c'est oublier, d'abord, que nous sommes opposés à la ha...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

L'article 3 acte les modifications que vous souhaitez introduire dans ce PLFSS, et en particulier un changement radical de philosophie, sur trois points. Premièrement, madame et monsieur les ministres, vous vous targuez d'afficher des comptes sincères. Or, pour qu'ils soient sincères, il faudrait clairement indiquer qui paie quoi. À l'article 3, le Gouvernement prend, pour la sécurité sociale, des décisions qu'il ne compense pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...re, je te donnerai l'heure ! » Vous prenez dans une poche pour en mettre un peu dans une autre. Nous ne pouvons pas accepter l'article 3. J'en appelle à Mme la ministre comme à M. le rapporteur général qui, en commission, ont bien insisté sur le caractère central de la question. Nous sommes nombreux ici à être d'accord pour dire que, dans le contexte particulier qui préside à l'examen du présent PLFSS, alors que tous les regards, particulièrement ceux des hospitaliers, sont tournés vers notre assemblée, il n'est pas acceptable que l'État ne compense pas les exonérations qu'il a demandées à la sécurité sociale. Je le répète, c'est inadmissible. Le fait que vous permettiez que la discussion ait lieu ce soir, après nous avoir dit tout l'après-midi que nous aurions ce débat particulièrement intér...