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Le présent article prévoit la sous-indexation des pensions de retraites et des prestations sociales par rapport à l'inflation. Je rappelle que ce gouvernement a d'ores et déjà fait porter aux retraités le poids financier de ses choix politiques. Ils sont, depuis deux ans, ses victimes expiatoires. Quant aux prestations sociales, elles bénéficient souvent à des jeunes et à des familles aux revenus modestes, donc à des gens qui sont dans le besoin. Elles sont sous-revalorisées alors que dans le même temps, les réductions...
Sous couvert de rétablir l'indexation des retraites inférieures à 2 000 euros sur l'inflation, le présent article prévoit en fait une désindexation des retraites supérieures à ce seuil, ainsi que des prestations familiales. Pour rappel, cette désindexation a été introduite dans la LFSS pour 2019 et devait s'appliquer aux années 2019 et 2020. Le Conseil constitutionnel a coupé court à cette affaire en censurant la disposition pour l'année 2020, au motif qu'une telle extension est contrair...
Il s'agit ici de l'un des aspects saillants du présent PLFSS. L'article 52 prévoit le quasi-gel des prestations sociales, dont il limite la revalorisation à 0,3 %, alors même que l'inflation est estimée à 1 % pour 2020. Cela représente 500 millions d'économies, réalisées sur le dos des retraités et des familles, qui s'ajoutent aux 3,2 milliards d'euros d'économie réalisées en 2019. Toutefois, à la suite d'un mouvement social sans précédent, les retraités percevant une pension brute inférieure à 2 000 euros par mois seront épargnés. Tout cela n'est qu'une affaire de choix politique....
Élaboré par le groupe Les Républicains, il vise à empêcher la sous-indexation des retraites et des prestations familiales que le Gouvernement a décidé de reconduire cette année. L'année dernière, celles-ci n'ont été revalorisées que de 0,3 %, alors même que l'inflation s'est élevée à environ 1,6 %. Sous couvert d'indexer à nouveau sur l'inflation les pensions de retraites et d'invalidité inférieures à 2 000 euros, le Gouvernement décide, en fait, de proroger le gel des prestations sociales. Ainsi, les prestations familiales servent une fois encore de variable d'ajustement budgétaire. Près de 700 millions d'euros ne seront pas versés aux familles en 2019 et en ...
Déjà, l'an dernier, dans le cadre du PLFSS pour 2019, le Gouvernement fixait à un niveau inférieur à l'inflation le taux de revalorisation des retraites, du minimum contributif, du minimum de réversion, des prestations familiales, des prestations versées en cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle, de la majoration pour aide constante d'une tierce personne et des pensions d'invalidité, prenant au total, en une année, 6 milliards d'euros aux moins aisés. Non content d'avoir provoqué une vague...
... imputé au budget général. Renoncer à cette décision : voilà un bon moyen de répondre à la demande de revalorisation des retraites et des prestations familiales. Il ne s'agit pas d'augmenter le pouvoir d'achat des retraités ou le montant des prestations sociales mais, au minimum, de faire en sorte que l'on ne s'enfonce pas davantage dans la spirale négative consistant à les augmenter moins que l'inflation. Le Gouvernement s'est engagé dans une politique chronique de baisse du pouvoir d'achat des retraités et des familles bénéficiant des prestations sociales. C'est un choix politique ; ce n'est pas le nôtre. Un autre schéma était possible, nous l'avons proposé ; le Gouvernement l'a refusé.
...'aimerais avoir votre attention un instant. Les prestations sociales et les pensions ne sont pas des libéralités dont l'indexation ou la non-indexation relèverait du fait du prince. Leur revalorisation annuelle ne résulte pas d'une mesure prise au bénéfice des gilets jaunes, mais de l'application du code de la sécurité sociale. Si le Gouvernement rétablit l'indexation de certaines pensions sur l'inflation, c'est qu'il maintient la sous-indexation de la plupart d'entre elles, notamment celles qui sont attribuées, sous conditions de ressources, à des ménages n'ayant bénéficié d'aucune des mesures en faveur du pouvoir d'achat, et certainement pas, par exemple, de la baisse de l'impôt sur le revenu, dès lors que 21 millions de ménages n'y sont pas assujettis.
... pension de 3 000 euros, composée de 1 000 euros versés par le régime général et de 2 000 euros versés par l'AGIRC-ARRCO au titre de la retraite complémentaire. Dès lors que l'appréciation de la sous-indexation d'une retraite tient compte de l'intégralité de celle-ci, celle du premier sera sous-indexée, alors que la part de celle du second versée par le régime AGIRC-ARRCO demeurera indexée sur l'inflation. L'un et l'autre ne seront donc pas traités de la même façon. Voici le premier exemple d'une rupture d'égalité. J'aimerais en donner un autre.
En vue d'étayer les propos développés tout à l'heure, je me contenterai de poser une question, à laquelle j'espère obtenir une réponse ce soir. Afin d'éviter une perte de pouvoir d'achat des bénéficiaires des prestations sociales, l'article L. 161-25 du code de la sécurité sociale prévoit un principe général : la revalorisation annuelle des prestations sociales à hauteur de l'inflation. Quelles sont les raisons qui amènent le Gouvernement à déroger à nouveau à ce principe cette année ?
Enfin ! Voici plus d'un an que nous martelons partout – sur les plateaux télévisés, à la radio et dans les journaux – que la non-indexation des pensions de retraite sur l'inflation est un scandale ! À force de dénoncer cette injustice, les choses commencent à bouger – heureusement ! Comment laisser en l'état, sans rien faire, la situation critique dans laquelle se trouvent les retraités, dont le pouvoir d'achat diminue d'année en année ? Enfin, le Gouvernement prend conscience du problème et propose une réindexation des pensions de retraite inférieures à 2 000 euros ! Enfi...
... l'ensemble des pensions de retraites et des prestations sociales des retraités pour 2020 – , le Gouvernement aurait pu considérer que le débat avait eu lieu et maintenir le dispositif en l'état. Il a cependant décidé – vous l'avez dit vous-mêmes, d'ailleurs, en présentant vos amendements – que, pour 80 % des retraités de ce pays, il fallait être indexer l'ensemble des prestations sociales sur l'inflation, plutôt que de les sous-indexer. Quatre-vingts pour cent ! J'y insiste, car certains argumentaires donnent l'impression que c'est l'inverse. Mais non : sur décision du Gouvernement inscrite dans le texte que nous allons adopter, et contrairement à ce qui avait été voté l'année dernière, 80 % des retraités de ce pays verront leurs prestations sociales revalorisées au niveau de l'inflation, soit un...
Tenant compte des arguments exposés par mes collègues, cet amendement propose une revalorisation des prestations sociales indexée sur l'inflation, ce qui coule de source, soit de 1 %, selon les données de l'INSEE et du Gouvernement.
L'année dernière, au moment de la crise des gilets jaunes, nous avons tenté, depuis plusieurs bancs, de faire passer des messages au Gouvernement, car nous voyions bien que la sous-indexation par rapport à l'inflation posait problème. Elle nourrit le sentiment d'injustice de nos concitoyens, qui se trouvent impuissants face à ce que l'on décide pour eux. Or l'inflation s'opère de toute façon, et les estimations pour l'année prochaine prévoient qu'elle s'établira à un peu plus de 1 %. Limiter la revalorisation de toutes les prestations à 0,3 % est vraiment pénalisant pour beaucoup de nos concitoyens.
Cet article propose la réindexation sur l'inflation des pensions de retraite inférieures à 2 000 euros. Mais, si cette mesure est nécessaire, c'est parce que le Gouvernement avait supprimé l'indexation l'année dernière. Apparemment soucieux, face au mouvement des gilets jaunes, de réparer cette erreur, le Président de la République s'est fait une priorité de préserver le pouvoir d'achat des retraités. Mais nos retraités n'oublient pas qu'en 2018 l...
C'est un amendement de justice sociale. Vous proposez une revalorisation de 0,3 % alors que l'inflation atteint 1 % à 1,5 %. En France, 1 129 000 personnes perçoivent une allocation aux adultes handicapés – AAH. Elles souffrent d'un handicap et devraient être soutenues par l'État. Malheureusement, vous avez fait le choix de les laisser pour compte. Vous vous grandiriez en acceptant une revalorisation de 1 % de leur allocation. C'est ce que propose notre amendement.
Je l'ai déjà dit : l'article 52 devrait tout simplement être supprimé. Ne réindexer sur l'inflation qu'une partie des retraites constitue une profonde injustice. Cela revient à choisir, en fonction de leurs revenus, les retraités qui pourront bénéficier de cette réindexation et voir ainsi leur pouvoir d'achat augmenter. Mais comment peut-on dire à certains que leur retraite sera désormais plus juste, car réindexée sur l'inflation, et à d'autres, dont la pension est supérieure à 2 000 euros, « t...
...ndexation des pensions de retraite pour les montants inférieurs à 2 000 euros a pour objectif de palier une inégalité entre retraités. En ce sens, c'est une bonne chose. Mais elle est totalement insuffisante car elle devrait porter sur l'ensemble des montants de pensions de retraite. Je demande donc une nouvelle fois, dans un souci de justice, que tous les montants de pension soient indexés sur l'inflation et qu'ainsi les retraités ne voient plus leur pouvoir d'achat diminuer d'année en année.
Conformément au code de la sécurité sociale, il vise à réindexer les prestations familiales sur l'inflation. Nombre d'entre elles sont versées sous conditions de ressources. Or même celles-ci, qui bénéficient aux plus modestes de nos concitoyens, vont faire l'objet d'une sous-revalorisation, entraînant une érosion du pouvoir d'achat de ceux qui par ailleurs, n'auront pas bénéficié de la baisse de l'impôt sur le revenu. La réindexation nous semble constituer une mesure de justice, à l'heure où la pauvr...
Alors que la branche famille est excédentaire de 700 millions d'euros en 2020, le Gouvernement propose de réaliser injustement 100 millions d'euros d'économies en désindexant des allocations familiales, ce qui se traduit clairement par leur diminution. Nous proposons simplement que le montant des allocations évolue avec l'inflation.
Ce n'est pas parce que l'AAH a été revalorisée qu'elle ne doit pas être indexée sur l'inflation. Je reviens à ce que je disais il y a un instant en soutenant l'amendement no 398 : les Français ne supportent plus ce perpétuel « deux poids, deux mesures ». Selon que vous êtes retraité, handicapé ou journaliste, vous êtes traité différemment. C'est tout simplement inadmissible ; c'est ce qui poussera massivement les Français dans la rue le 5 décembre prochain.