Interventions sur "patient"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...r le plan de la ministre – les fameux 750 millions d'euros déployés sur trois années, même si ce sont des fonds qu'on pourrait dire recyclés, et même si de nouvelles annonces vont peut-être intervenir, si j'ai bien compris sa déclaration. Pour ma part, je m'en féliciterais : je ne cherche pas à faire de la politique politicienne sur ce sujet. L'entrée aux urgences est le passage qu'emprunte tout patient rencontrant une difficulté que la médecine ambulatoire ne peut résoudre. Cet amendement vise à rendre le dispositif plus souple. Ce fonds n'était pas naturellement destiné aux urgences, mais, comme l'a très bien souligné M. Christophe, le mode de fonctionnement du FIR, la reconduction de ses crédits et son évolution de ces dernières années montrent que l'inscription dans les critères de répartit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

...n place sur le terrain. Il s'agit d'utiliser le financement des urgences comme un levier pour améliorer le lien entre la ville et l'hôpital. Une majorité du financement correspondra à une dotation populationnelle, afin de répondre à préoccupation exprimée par M. Vigier, qui souhaite réduire les inégalités. Un financement à l'activité est maintenu, mais pondéré selon la gravité des affections des patients et l'intensité de leur prise en charge. Enfin, une partie du financement dépendra de la qualité, pour mettre en valeur la qualité de nos services d'urgences. Je sollicite le soutien de l'Assemblée pour adopter cet amendement important eu égard aux difficultés que connaissent nos services d'urgences.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

L'amendement prévoit une part de tarification à l'activité, en fonction de l'intensité de la prise en charge. Ce système judicieux pour rémunérer les passages de patients compliqués va aussi inciter les hôpitaux à réorienter plus largement les patients simples vers la ville, alors même qu'il n'y a pas assez de médecins de ville. Cela fait dire au porte-parole de l'Association des médecins urgentistes de France, Christophe Prudhomme, que ce retour au forfait de réorientation est hors du temps. Actuellement, la dotation est calculée sur le nombre de passages aux u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

Au regard de l'engorgement des services d'urgences publics, l'amendement vise à ouvrir le débat sur une meilleure intégration des services d'urgences privés qui, s'ils reçoivent aujourd'hui 3 millions de patients, pourraient en accueillir bien plus. On pourrait améliorer l'efficacité organisationnelle par une meilleure intégration et une plus grande responsabilisation de ces services, ainsi que par une meilleure répartition des patients.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Récemment, j'ai eu l'occasion de débattre de ce sujet avec Lamine Gharbi, président de la FHP, la Fédération de l'hospitalisation privée. Selon lui, le secteur privé est à même d'accueillir plus de patients aux urgences, mais, même quand des services d'urgence sont ouverts sur les territoires, certains ne fonctionnent pas à plein. Tout est affaire de répartition des patients et d'organisation. Je ne pense pas qu'il faille nécessairement un rapport sur le sujet. J'entends qu'il s'agit d'un amendement d'appel. Je vous suggère par conséquent de le retirer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

...e disposer des moyens nécessaires pour exercer une politique de prévention. Les programmes d'innovation thérapeutiques ont pour objet de faire acquérir des compétences permettant aux personnes atteintes de maladie chronique de modifier leurs habitudes, d'être plus autonomes par rapport à leur maladie et d'améliorer leur qualité de vie. Cette politique de prévention est primordiale pour éviter au patient la survenance d'épisodes aigus de la maladie, une rupture de leur parcours et de nouvelles hospitalisations coûteuses, souvent réalisées en urgence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...ies chroniques. Nous avons déjà adopté plusieurs amendements importants qui vont dans ce sens. Ils auront un impact sur le financement des hôpitaux de proximité, sur celui des urgences, où les tarifs étaient aussi calculés selon l'activité, et des soins de suite de réadaptation – SSR. La T2A, qui n'a jamais véritablement été appliquée en psychiatrie, y est abandonnée. Des forfaits et des parcours patients sont en train d'être expérimentés. L'objectif du Président de la République était de voir la tarification à l'activité diminuer de 50 % d'ici à la fin du quinquennat. Sur notre lancée, nous pourrions espérer atteindre cet objectif. Pour cette raison, avis défavorable sur la demande de rapport.