7 interventions trouvées.
...onsidération l'aspect écologique et vertueux de la démarche en améliorant tous les matériels, dans le respect des règles d'homologation et de sécurité, pour garantir dans tous les cas des matériels de très bonne qualité ainsi qu'un reste à charge plus faible. Ce genre de dispositif existe déjà à l'état artisanal, et nous sommes déterminés à rendre ce remboursement régulier. À titre d'exemple, un fauteuil roulant électrique peut passer de 15 000 à 3 500 euros, ce qui est capital du point de vue de l'accessibilité de l'ensemble des aides techniques. Il restera à faire évoluer ce dispositif vertueux au fil des amendements puis des rencontres avec les différents acteurs de la filière, mais le Gouvernement et la majorité souhaitaient franchir ce premier pas historique et essentiel.
L'amendement, dont le premier signataire est Damien Abad, vise à supprimer les alinéas 43 à 51 de l'article. Alors que l'intention du législateur est de réduire le reste à charge pour les patients, l'instauration d'une consigne sur les fauteuils roulants, non prise en charge par la sécurité sociale, représente une rupture d'égalité entre les patients qui pourront payer cette consigne et ceux qui ne le pourront pas. Dans de nombreux cas, notamment le décès du patient, l'aidant devra restituer le produit, ce qui rendra le système complexe et aléatoire. Voilà pourquoi l'amendement vise à supprimer cette disposition.
Vous souhaitez supprimer la possibilité pour l'assurance maladie de rembourser les dispositifs médicaux réutilisés. Nous avons entendu les réserves que vous avez exprimées et sur lesquelles les sénateurs se pencheront lors de leur première lecture du texte. Nous discuterons du montage en deuxième lecture, afin d'améliorer le système, mais la baisse du prix des fauteuils est impérative. Il s'agit d'une très bonne démarche, que nous saluons. Si nous parvenons à élaborer un mécanisme permettant la réutilisation des fauteuils, et donc la baisse de leur prix, il ne faut pas priver les patients d'un remboursement par la sécurité sociale, sous peine d'ôter tout sens au mécanisme. L'avis est défavorable sur ces amendements, assimilables à des amendements d'appel.
Je suis en accord avec M. Christophe : la consigne risque de dissuader les personnes à mobilité réduite d'utiliser leur fauteuil. Si elles le prennent quotidiennement et sur des terrains difficiles, il risque de se détériorer fortement ; dans ce cas, ces personnes pourraient ne plus l'utiliser et s'en détourner. Ce serait regrettable.
...nce handicap et par l'Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux – UNIOPSS. Si la personne en situation de handicap s'engage à restituer le dispositif médical à un centre pouvant réaliser une remise en bon état d'usage, le dispositif est pris en charge. Cette mesure suffit pour encourager la transmission des dispositifs, en l'occurrence des fauteuils roulants, qui ne sont plus utilisés. Il n'y a pas lieu d'instaurer une contrainte supplémentaire sous la forme d'une consigne, qui pourrait ne faire l'objet d'aucune prise en charge par une prestation rétrocédée à la personne, sauf en cas de dispositif médical anormalement détérioré. Ces dispositions obligeraient les personnes utilisatrices de fauteuils roulants à payer une consigne non prise e...
Il propose de substituer aux mots : « peut être », le mot : « est » afin de renforcer l'obligation de garantie accompagnant l'obligation de remise en bon état d'usage des dispositifs médicaux, car les fauteuils roulants visés par ces dispositions sont utilisés par des personnes particulièrement fragiles – en situation de handicap, avancées en âge ou frappées par des maladies chroniques.
Adopté en commission des affaires sociales, il tend à remplacer les mots « peut être » par le mot « est » afin de garantir le meilleur état d'usage possible des dispositifs médicaux, notamment des fauteuils roulants.