Interventions sur "médicament"

15 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

La proposition d'amendement nous a été transmise par l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament, qui est chargé de concrétiser la résolution prônant la transparence soutenue par la France en mai dernier à l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé. Une telle transparence permettrait de documenter le caractère illégitime des prix des médicaments et donc de gagner en puissance dans les négociations avec les industriels. L'amendement vise ainsi à améliorer la transparence en clarifiant certai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général :

..., à proposer dans l'hémicycle une formulation juridiquement acceptable. Il s'agit, sans contrevenir au secret des affaires, de progresser en matière de transparence à la fois auprès du Comité économique des produits de santé, le CEPS, et du public. Ces deux acteurs doivent notamment être informés sur la part publique de l'investissement R& D réalisé auprès des laboratoires qui commercialisent des médicaments, dans la mesure où ces derniers sont rendus solvables par l'assurance maladie, c'est-à-dire par la puissance publique. Tel sera l'objet de l'amendement no 474, que je présenterai prochainement. Dans l'intervalle, je demande le retrait de l'amendement, qui ne tient pas juridiquement. À défaut, j'émettrai un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Il s'inscrit dans la démarche consistant à réclamer la transparence des politiques du médicament et vise à concrétiser la résolution prônant la transparence soutenue par la France en mai dernier à l'OMS. Une telle transparence permettrait de documenter le caractère illégitime des prix des médicaments et donc de gagner en puissance dans les négociations entre l'État et les industriels. L'amendement, proposé par l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament, tend à prévo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...plus en plus sur l'achat de produits brevetés, au détriment des investissements réels en matière de recherche. Il est fondamental que toutes les informations relatives à ces investissements soient communiquées au CEPS, afin qu'il dispose de tous les leviers pertinents lorsqu'il négocie pour fixer les prix. Cette proposition s'inspire des recommandations de l'Observatoire pour la transparence des médicaments, tout comme l'amendement no 123, qui vise à tirer les conséquences de l'appauvrissement de la recherche en matière de santé : les budgets étant de plus en plus consacrés à l'achat de produits brevetés, au détriment des investissements réels en matière de recherche, il est essentiel que ces éléments soient transmis au CEPS, afin qu'il dispose des leviers pertinents lorsqu'il négocie pour fixer le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

La transparence sur le monde du médicament doit être totale, afin de permettre une régulation de ce secteur dans l'intérêt général. Il est donc fondamental que tous les éléments justifiant le prix d'un médicament soient portés à la connaissance du CEPS. Enfin, l'amendement no 125…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

… vise à répondre au constat selon lequel l'absence de transparence doit faire l'objet de sanctions, mais aussi d'une meilleure capacité de réaction pour subvenir aux besoins en médicaments de la population. La licence d'office, qui permet de lutter contre les ruptures de stock importantes, doit aussi être envisagée dès lors que les laboratoires ne remplissent pas leurs obligations de transparence. Ces dispositions sont très rarement mises en place, alors même que l'intérêt public le justifie souvent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

L'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament, chargé de concrétiser la résolution favorisant la transparence adoptée au mois de mai dernier par l'Organisation mondiale de la santé, nous a proposé cet amendement. Celui-ci tend à améliorer la transparence en clarifiant certains termes du présent article, où l'on trouve à plusieurs reprises l'expression de « surcoût éventuel pour l'assurance maladie ». Comment ce « surcoût » est-il défini ? ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Chère collègue, je vous remercie d'aborder la question de la transparence des prix des médicaments et des dispositifs médicaux, qui revient annuellement, et pour cause : année après année, on peut être troublé, voire frappé, par l'inflation du prix de certains médicaments, notamment les médicaments innovants. On ne peut s'empêcher de penser que, pour certains d'entre eux, sans l'action des pouvoirs publics – de la formation du chercheur jusqu'au dépôt du brevet, en passant par le transfert t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...réponse. Pour l'heure, en effet, personne ne dispose d'une baguette magique permettant de savoir comment utiliser les informations dont nous disposerons. Toutefois, les amendements visent uniquement à assurer la transparence de ces dernières, en les rendant publiques. Une fois qu'elles le seront, nous pourrons travailler ensemble à l'élaboration de la stratégie permettant de calculer le prix des médicaments. Nous nous contentons de demander que la transparence soit faite. Nous n'en sommes pas à l'élaboration d'une stratégie. Assurons déjà la transparence – pour une fois que nous sommes d'accord, j'insiste ! – , nous verrons ensuite comment élaborer une stratégie. Sincèrement, nous demandons uniquement d'assurer la transparence des informations. Je ne comprends pas pourquoi votre avis est défavora...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Ces amendements s'inscrivent dans la droite ligne de ceux que vient de défendre notre collègue Fiat. Ils visent à renforcer la transparence du prix des médicaments. L'amendement no 1600 vise à assurer la transparence des volumes de vente, des prix d'achat, des principes actifs et des excipients, ainsi que des marges des intermédiaires et des subventions publiques reçues. L'amendement no 1601 vise à faire en sorte que les contributions financières dédiées à la recherche et au développement soient portées à la connaissance du CEPS. Quant à l'amendement no 1...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Dès lors que ces données existent, nous devons les obtenir. Nous devons savoir en détail tout ce qui a trait à la phase intermédiaire de la composition des médicaments, et justifie en bout de chaîne les prix exorbitants que nous avons à constater. Réclamer la transparence est bien la moindre des choses que nous puissions faire. Il ne serait pas raisonnable de balayer ces amendements d'un revers de main. J'interroge nos collègues de la majorité, ainsi que vous-même, madame la secrétaire d'État : êtes-vous contre la transparence ? Je ne le pense pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...ions de la transparence, c'est entrer dans le sérieux et le dur du problème, dans un milieu organisé autour du droit et du secret des brevets, ainsi que du secret des affaires et des transactions. J'ai déposé, en commission et en séance publique, un amendement qui a été retoqué par l'article 45 – comme quoi on peut être rapporteur général et se faire piéger ! Il visait à permettre à un usager du médicament de participer aux négociations entre le CEPS et l'industrie pharmaceutique, avec une voix délibérative, et non simplement consultative. Il y a là un enjeu de transparence. Il a été rejeté au motif qu'il constituait un cavalier social. J'estime néanmoins que ce sujet est dans l'air du temps et que nous parviendrons à définir des critères, à définir comment penser la transparence dans un milieu in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

C'est un sujet sur lequel je me suis également investi et sur lequel j'ai déposé des amendements, après l'avoir déjà fait l'an dernier. Nous avons le sentiment de payer deux fois : la première fois en distribuant des aides publiques pour la recherche – pour prendre un exemple parmi d'autres, j'ai cité hier les chiffres pour Sanofi, et ils sont élevés – ; la deuxième fois en remboursant des médicaments grâce à la sécurité sociale. Il faudrait d'ailleurs peut-être dire « au moins deux fois » ! Monsieur le rapporteur général, vous avez évoqué la licence d'office, outil que nous pourrions en effet mobiliser. Mais l'absence d'un pôle public du médicament nous empêche d'être crédibles sur ce sujet. Il me semble nécessaire d'avancer sur ce sujet. Enfin, s'agissant du CEPS, il est indispensable de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Nous nous réjouissons du fait que Mme la ministre de la santé ait signé la résolution de l'Assemblée mondiale de la santé ; ces amendements nous ont précisément été proposés par l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament, qui se bat pour l'application de cette résolution. Nous ne les sortons pas d'un chapeau ! Nous demandons que l'absence de transparence soit sanctionnée, mais aussi que la puissance publique puisse réagir pour subvenir aux besoins en médicaments de la population. La licence d'office, qui permet de lutter contre des ruptures de stock importantes, doit aussi pouvoir être envisagée dès lors que les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi cet amendement vient en plein débat sur le médicament : nous débattrons plus largement du tiers payant après l'article 39. Vous disiez qu'il faut faire du « 100 % santé » un succès politique : à mon sens, c'est déjà le cas. Les gens ont intégré l'idée que payer des prothèses auditives, dentaires ou optiques ne sera bientôt plus nécessaire. Ils ne nous demandent plus si cette réforme existera un jour, mais quand elle sera pleinement opérationnelle, ...