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...tère de l'agriculture et de l'alimentation nous invite à approuver un budget qui a été préparé sur des fondements plus sereins que certaines années précédentes et qui approfondit les priorités du Gouvernement et de notre majorité : préserver les moyens actuels profitant directement aux agriculteurs et préparer l'avenir grâce à la transition agroécologique. La mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » n'a pas changé de périmètre par rapport à l'année 2019, mais je souligne, puisque la commission des finances accorde de plus en plus d'importance à ce volet, que sa maquette de performances, c'est-à-dire les objectifs et les indicateurs de résultats, a été clarifiée et précisée. Le Gouvernement demande pour 2020 l'ouverture de 3,01 milliards d'euros en autorisations d'engag...
...ainsi que des filières de production animale et végétale, au service de la santé et de la sécurité des consommateurs, dans le respect du bien-être animal et du développement durable des filières agricole, agroalimentaire, piscicole et forestière. Il représente, tant en autorisations d'engagement qu'en crédits de paiement, un peu moins de 19 % des crédits de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales ». La progression des autorisations d'engagement du programme dépasse légèrement, en proportion, celle des autorisations d'engagement de la mission ; celle des crédits de paiement le fait plus nettement. Je m'en félicite d'autant plus que ce programme fait l'objet de mesures de transfert sortantes. Cette hausse des crédits permettra de maintenir un haut niveau de vigilance, ...
...ffrira davantage de l'augmentation des phénomènes climatologiques extrêmes, couplée à l'apparition d'organismes nuisibles et de maladies qu'il faudra gérer sans molécule. Nous nous devons de prendre en compte cette menace nouvelle dans nos politiques publiques. Je salue donc le projet de loi de finances pour 2020, qui consacre une large partie du budget de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » à des mesures agroenvironnementales et climatiques. À l'heure où les conditions de vie des agriculteurs sont déjà difficiles, la menace d'un moindre rendement est alarmante pour une profession qui, trop souvent, ne permet pas de vivre dans des conditions décentes. Plus d'un suicide par jour : c'est la triste réalité du malaise du monde agricole. Nous avons la responsabilité...
Le groupe UDI, Agir et indépendants considère que le volume budgétaire de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales », qui s'élève à 2,9 milliards d'euros – un montant similaire à celui de l'année 2019 – , ne pose pas de problème particulier. S'y ajoutent plus de 9 milliards d'euros d'aides européennes : dans ce secteur, comme dans d'autres, n'oublions pas que l'engagement de la France au sein de l'Union européenne se traduit par des apports importants. Il est donc primordial que la France...
... fièvre porcine en Asie, surtout en Chine, pour la première ; quant à la seconde, souvent citée en exemple, le redressement des prix n'est dû qu'à la contraction de l'offre et non pas à une négociation sur le partage de la valeur. Tout cela témoigne, au final, de l'absence d'une vraie politique agricole à long terme. Cette insuffisance se fait également sentir s'agissant de la valorisation de la forêt et de la filière bois. La capacité de nos forêts à contribuer au stockage de carbone, par exemple, est reconnue mais n'est toujours pas rémunérée. Monsieur le ministre, qu'attendez-vous pour persuader le ministre de l'économie et des finances de rendre éligible à la bourse carbone les forêts certifiées PEFC – programme de reconnaissance des certifications forestières ?
Je n'ai que cinq minutes pour traiter du budget de l'agriculture, de l'alimentation et de la forêt.
... choses et les accords de libre-échange n'arrangeront rien. Alimentation : la malbouffe généralisée répand des épidémies caractéristiques dans notre population. Depuis le début des années 2000, en France, il y a deux fois plus d'obèses et 50 % de diabétiques en plus. Vous aggraverez cette mauvaise pente par le laisser-faire dans l'agroalimentaire. Mon propos se concentrera sur la question de la forêt, en commençant pas ceux qui la travaillent : cinquante suicides depuis quinze ans, dont le dernier s'est produit vendredi. Pourquoi ? La malédiction des ouvriers bûcherons se traduit aussi par une espérance de vie de 62 ans : vingt ans de moins que le reste de la population française.
Pourquoi ? La réponse est que les êtres humains ne s'adaptent pas mieux que les bois et les forêts à l'argent-roi. L'argent, ici encore, est en train de tout pourrir et de tout détruire. La forêt est fille du temps long ; or elle est actuellement sous la dictature du temps dominant, celui des cycles courts du capital financier. La recherche de la rentabilité impose une technique aberrante : on plante sur des hectares entiers, en plaine ou en montagne, des résineux, tous de la même espèce et,...
Il a perdu 40 % de ses effectifs : qui peut nous dire pourquoi ? Cet office doit redevenir le fleuron public de la nation pour gérer la forêt commune comme une forêt et non comme une rente. Alors que nous avons la troisième forêt européenne, comment se fait-il que nous importions quatre fois plus de meubles en bois que nous n'en exportons ?
Le bois scié en France est envoyé en Chine pour y être assemblé avant de revenir en Europe. À quoi rime un tel circuit ? N'avons-nous pas les moyens de transformer nous-mêmes le bois des forêts françaises ?
La forêt est une filière d'avenir, à condition de relocaliser. Or le nombre de scieries présentes sur le territoire national a été divisé par dix depuis les années 1960. Un mot pour finir sur la forêt d'Amazonie française. Le projet Montagne d'or annonce son saccage. Sans changement, dans deux ans, le point de bascule irréversible sera atteint. Sa disparition sera engagée : des centaines de millions de t...
En effet, comment débattre du budget en l'absence du ministre, alors qu'il s'agit d'un acte politique important en matière d'agriculture, de pêche et de forêt ? Si, toutefois, on considère que le Parlement joue un rôle essentiel dans la construction budgétaire… Remarquez, il y avait un paquet de coups à prendre, tant ce budget 2020 n'est pas à la hauteur des défis que doivent relever notre agriculture, nos forêts et notre pêche.
...ministre, la légère augmentation de ce budget ne compense pas du tout la diminution de près de 20 % cumulée pour les années 2018 et 2019. Depuis plusieurs années, le renoncement est un marqueur des politiques libérales. Là encore, le libéralisme en action fait des ravages : vous supprimez des postes à tour de bras, notamment, cela vient d'être dit, des postes qui permettent de prendre soin de nos forêts ; ce faisant, vous allez à l'encontre du renouvellement du patrimoine forestier. Au nom du groupe communiste, je tiens à vous dire que cette politique maltraite la forêt autant que les agents de l'ONF. Le recul de la capacité d'intervention de l'État, nous en avons eu une illustration avec la catastrophe de Lubrizol. Certes, les ministres ont été présents : vous l'avez été, le Premier ministre ...
C'est pour cela que l'augmentation de près de 6 % du budget sur l'année en autorisations et en crédits est, pour l'ensemble des secteurs de l'agriculture, de l'agro-alimentaire, de la forêt et de la pêche, une excellente nouvelle. Pour nous, groupe majoritaire La République en marche, le budget 2020 est un budget qui tient ! Il tient les engagements de l'ensemble du Gouvernement, du Premier ministre et du ministre de l'agriculture et de l'alimentation, et est en bonne adéquation avec la philosophie du Président de la République…
...rvant les avantages du dispositif travailleurs occasionnels demandeurs d'emploi, le TODE ; maintien de la dotation aux jeunes agriculteurs, en hausse de près de 14 % ; maintien, si nécessaire, des indemnités compensatoires de handicaps naturels – ICHN – dans nombre de nos territoires. Enfin, nous pouvons objectivement reconnaître que le budget pour 2020 de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » est un budget de soutien à nos chambres d'agriculture, puisqu'il conserve le financement qui leur était alloué.
Pour une fois, la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » de ce budget n'est pas en baisse. Après les années noires 2018 et 2019, qui ont vu une chute de près de 20 % des crédits, l'année 2020 est une année grise : si elle ne rattrape pas les années précédentes, elle a au moins le mérite de stabiliser le niveau des crédits par rapport à l'an dernier.
...l'autre vise à engager des processus mettant fin à l'artificialisation des terres. Le 27 novembre, le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat – GIEC – viendra au Palais Bourbon présenter les résultats de ses études sur les sols, qu'il a produites au mois d'août. Nous verrons que 29 % de la solution passe par la qualité, le partage et la protection des sols. S'agissant des forêts, la crise due aux scolytes dans l'Est est absolument dramatique, équivalente à la crise de 1999. J'en discutais récemment avec des collègues vosgiens.
Lors de la crise de 1999, le Premier ministre Lionel Jospin est venu et a annoncé des moyens à la hauteur de ceux que l'Allemagne consacre actuellement à sa forêt, et dont nous ne voyons pas la trace dans le budget présent.
Les forêts vosgiennes, comme de nombreuses autres, qu'il s'agisse des forêts communales, privées ou domaniales, sont durement frappées par les scolytes. Le scolyte est un insecte endémique qui continue de brouter des milliers d'arbres, en particulier les épicéas. Cette endémie est devenue épidémique depuis la sécheresse de 2018 qui a touché la France et l'Europe. Nous comptons 70 millions de mètres cubes ...
Je veux d'abord saluer le recul du Gouvernement, qui a renoncé à diminuer le financement des chambres d'agriculture. Il faut savoir que la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties est aussi affectée à la forêt. Comme tout le secteur agricole, la forêt est confrontée au défi de l'accélération du changement climatique. M. Naegelen s'en est fait l'écho il y a un instant. D'autres essences que celles qu'il a citées sont touchées. Je pense aux chênes ou aux hêtres. Toute une forêt est concernée dans le Grand Est et le massif du Morvan est aujourd'hui atteint assez durement par l'invasion de scolytes. Au re...