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Cet amendement vise à faire contribuer à la péréquation des communes qui ne le font absolument pas aujourd'hui, tout simplement parce qu'elles sont en situation de « DGF négative », c'est-à-dire qu'elles n'ont plus du tout de DGF. C'est le cas d'un peu plus de 400 communes : Puteaux ou Levallois-Perret, bien sûr, mais aussi Chassagne-Montrachet en Côte-d'Or par exemple. Rien n'empêche de les faire contribuer un minimum à l'effort de péréquation ; c'est techniquement possible puisqu'un prélèvement est déjà opéré sur leur fiscalité au titre de la contribution au re...
Vous soulevez un vrai problème, chère collègue. Depuis la mise en place de la CRFP, l'écrêtement de la dotation de 518 communes est supérieur à la dotation elle-même mais cela a été bloqué en 2019. En outre, 338 communes ont aujourd'hui une DGF nulle, ce qui fait qu'environ 900 communes ne participent pas à l'effort de péréquation. Sans vouloir botter en touche, je répète que nous sommes à la veille de la refonte d'un certain nombre d'indicateurs, ce qui nous permettra de reconsidérer le sujet. En outre, si nous adoptions votre proposition, cela reviendrait à augmenter la DGF, et donc la dépense publique. Or la règle veut que la DGF fo...
Ce que je voulais dire, c'est que l'augmentation de la DGF aurait dû être gagée. Avec tout le respect que j'ai pour vous, chère collègue, …
Il faudra bien mettre fin un jour à cette injustice. Dès lors qu'on reste au sein de l'enveloppe de la DGF, on ne les fait plus participer à cette solidarité. La question de notre collègue est donc pertinente. Essayons donc de trouver collectivement une solution d'ici l'année prochaine pour que ces communes soient appelées elles aussi à contribuer.
Plus vos mesures s'accumulent, plus je m'oppose à une quelconque évolution du FPIC s'il s'agit développer encore la péréquation horizontale. En effet, nous sommes en train de chercher le meilleur équilibre entre la péréquation horizontale entre les collectivités, assurée le FPIC, et la péréquation verticale assurée par le Gouvernement par le biais, notamment, de la DGF, de la DSU, de la DSR. Or, dès lors qu'on réduit l'autonomie fiscale des collectivités territoriales, on ne peut pas en même temps augmenter leur contribution à la péréquation horizontale – c'est complètement incohérent. Si l'on suit une logique verticale impliquant compensations, dotations, on doit concentrer l'effort de péréquation sur des recettes verticales et non sur des recettes horizontale...