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Monsieur le Premier ministre, la semaine dernière, à Béziers, un mineur délinquant récidiviste est soupçonné d'avoir incendié l'école de son quartier. Ce week-end, à Chanteloup-les-Vignes, une bande de criminels – je dis bien des criminels – très organisée a incendié un équipement culturel et monté un guet-apens contre les policiers et les pompiers. Ces deux événements viennent s'ajouter à la longue liste quasiment quotidienne d'agressions contre des policiers, des pompiers, des enseignants, des élus, bref contre tous ceux qui représentent la République dans ces quartiers. Ces faits n'ont pas surpris les acteurs de terrain qui nous alertent depuis plusieurs mois sur la situation extrêmement tendue qui y règne. En fait, ces...
… les agressions criminelles de Chanteloup-les-Vignes, samedi soir. Quand des policiers sont caillassés et violemment attaqués au mortier d'artifice, quand un bâtiment culturel de la ville est incendié, il ne s'agit pas d'agissements d'une « petite bande d'imbéciles et d'irresponsables », comme vous les avez qualifiés, mais d'actes criminels qu'il faut réprimer avec fermeté.
Les graves incidents qui se sont produits à Chanteloup-les-Vignes appellent de notre part une réaction à la hauteur de l'indignation qu'ils ont suscitée sur le terrain. Ils appellent aussi à une prise de conscience de ce que ces actes révèlent : graves troubles à l'ordre public, attaques en règle de l'ordre républicain, à commencer par les hommes et les femmes qui en sont dépositaires, les policiers, les pompiers et les élus locaux. Les destructions commises sont importantes et elles ont une symbolique. Brûler un lieu d'apprentissage, des arts et de la culture n'est pas anodin. Cela porte la trace d'un refus, celui du vivre ensemble. De plus, tirer au mortier sur les forces de l'ordre, sur les pompiers venus éteindre ce feu marque le franchissement d'une ligne rouge. Comment pouvons-nous a...