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...e, je regroupe la présentation de ces trois amendements, bien qu'ils ne visent pas tout à fait le même objectif. L'amendement no 1417 tend à supprimer la propagande électorale sous forme papier, ce qui permettrait de générer des économies d'environ 75 millions d'euros. L'amendement no 1418 a pour objectif la dématérialisation des procurations de vote, dont le recueil prend énormément de temps aux policiers et aux gendarmes. À cet égard, je vois deux choix possibles : soit dématérialiser la procédure, soit la faire prendre en charge par d'autres services de l'État – ceux des préfectures, par exemple. Quoi qu'il en soit, il est nécessaire de se pencher sur cette question, car le temps que les policiers et les gendarmes perdent dans le traitement des procurations est autant de temps qu'ils ne peuvent...
J'aimerais élargir le débat aux missions dévolues aux policiers et aux gendarmes. Spontanément, on peut en effet considérer que le traitement des procurations n'en relève pas. Mais en effectuant ce service, n'ont-ils avec leurs concitoyens et concitoyennes un rapport différent, car dénué de violence, de celui qu'ils entretiennent lorsqu'ils exercent leur rôle de maintien de l'ordre ? De telles occasions peuvent donc contribuer à changer le regard de la popula...
Pour ma part, je voudrais soutenir l'amendement no 1418 : nous devons avoir le courage ou la volonté de décharger les policiers ou les gendarmes de cette tâche indue qu'est le traitement des procurations. Le débat est ancien. Pour avoir été rapporteur de la LOPPSI 2 adoptée en 2011, je me souviens d'avoir soutenu un amendement en ce sens et d'en avoir débattu avec le Gouvernement. Je m'étais heurté à des réticences parce qu'à l'époque, certains membres de notre majorité craignaient que, dans certaines communes de l'Île-d...
Notre collègue Ciotti vient de rappeler la charge de travail que représente le traitement des procurations pour nos policiers et nos gendarmes, et cela alors que des élections sont organisées presque tous les ans. Que de temps perdu ! Il faut vraiment creuser le sujet. Monsieur le ministre, vous êtes, entre guillemets, le « premier flic de France » et vous rencontrez régulièrement des policiers et des gendarmes. Je pense qu'ils vous parlent très régulièrement de cette question. Nous devons trouver une solution pour qu'i...
Monsieur le ministre, les policiers qui sont sur le terrain vont être heureux d'apprendre ce soir qu'ils bénéficient de ce programme.
Je ne crois pas, monsieur le ministre. Hier encore, j'ai déjeuné avec eux : je suis donc aussi bien informée que vous sur ce sujet. Nous avons besoin de plus de policiers de terrain et d'une présence policière jour et nuit dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Certes, nous disposons d'une présence policière jour et nuit, grâce notamment à la police municipale, que nous avons pu armer, mais la police nationale manque de moyens. Hier après-midi, je visitais justement le poste de police de La Devèze : il y avait deux policiers, qui se sentent c...