Interventions sur "intégration"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

J'associe à mes propos M. Alexandre Holroyd, avec qui j'ai eu le plaisir de rédiger le rapport spécial sur la mission « Immigration, asile et intégration ». Les grandes lignes du budget de cette mission sont claires : dans un contexte financier contraint, les moyens du ministère de l'intérieur et de ses opérateurs sont renforcés, afin d'atteindre les objectifs fixés et réaffirmés par le Président de la République et par le Premier ministre ; je vous renvoie au discours prononcé par ce dernier le 7 octobre devant notre assemblée. En matière d'asi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer, rapporteure pour avis de la commission des affaires étrangères :

...t le monde – j'y reviendrai, et je pense qu'il y reviendra aussi demain. D'après l'économiste Jacques Bichot, qui a réalisé des études sur le coût de l'immigration, celle-ci occasionnerait un surcoût annuel pour l'État de 25 milliards d'euros. Il est néanmoins difficile d'accéder à des chiffres fiables et étayés dans ce domaine. Cette année, le budget global de la mission « Immigration, asile et intégration » est en augmentation. Pourtant, les Français ne connaissent pas toute la vérité des chiffres. Alors que la lutte contre l'immigration irrégulière doit être notre priorité, le Gouvernement décide, paradoxalement, de baisser ce budget. Ainsi les crédits consacrés à la lutte contre l'immigration irrégulière sont-ils en diminution, ce qui est incompréhensible au regard des défis auxquels notre pays...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlodie Jacquier-Laforge, rapporteure pour avis de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Pour la troisième année consécutive, les crédits de la mission « Immigration, asile et intégration » sont en hausse. Ce budget prolonge l'élan impulsé par le plan pour garantir le droit d'asile et mieux maîtriser les flux migratoires de l'été 2017, et par la loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie que nous avons votée le 10 septembre 2018. J'ai choisi, cette année, de consacrer mon avis budgétaire à la situation des étrangers sans titre de séjo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie :

...ise économique et identitaire. La France ne peut pas être une forteresse ; elle doit rester ouverte aux échanges humains, culturels, économiques ; mais elle doit aussi préserver une capacité à vivre ensemble. Dans ce contexte, 2020 sera la première année pleine de mise en oeuvre de notre politique depuis la loi du 10 septembre 2018 pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie. Avec 1,82 milliard d'euros consacrés à la mission« Immigration, asile et intégration », l'État disposera de 162 millions supplémentaires pour agir dans ce domaine. La hausse de 7,68 % des crédits du programme « Immigration et asile » permettra d'absorber l'augmentation du volume des demandes d'asile tout en maintenant l'objectif d'une procédure complète en moins de six mois, ainsi que d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine :

Nous présumions que la fin du déni concernant l'immigration, l'asile et l'intégration trouverait une traduction budgétaire. Nous fondions nos espoirs sur le débat voulu par le Président de la République, sur la mise en abyme du thème de l'immigration lors du déplacement présidentiel d'octobre à Mayotte, sur les annonces faites hier et aujourd'hui par les membres du Gouvernement. Enfin, nous semblait-il, il y aurait consensus national sur le risque de crise migratoire en Europe et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine :

...stes budgétaires. Plus nous combattrons efficacement l'immigration clandestine, plus nous serons en mesure d'accueillir dignement ceux que nous acceptons. Vous risquez donc de courir longtemps derrière la dignité. Ce projet de budget ne répond en rien aux pressions migratoires actuelles et futures. Il ne remédie en rien au détournement massif du droit d'asile. Il n'endigue pas le délitement de l'intégration. Monsieur le secrétaire d'État, nous constatons, à notre grand regret, que le Gouvernement se borne à agiter le chiffon rouge de l'immigration et du communautarisme pour provoquer un duel politicien à finalité électoraliste. C'est irresponsable dans un contexte de fragmentation du corps social qui peut mener aux plus grands périls.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine :

...on de quitter le territoire soient systématiquement suivies d'expulsion. Nous proposons d'expulser les délinquants étrangers, car nos propres délinquants suffisent à mobiliser nos forces de l'ordre. Nous proposons, de plus, de nous recentrer sur le droit d'asile politique et de pénaliser les abus de procédure. Enfin, notre législation sur le droit de la nationalité, du séjour, de l'asile et de l'intégration ayant été élaborée dans le contexte des Trente Glorieuses, sur le fondement d'une politique favorable à l'immigration, nous proposons de la revoir en profondeur, en partant du risque de crises migratoires à long terme et en tenant compte de l'offensive communautariste qui met à mal l'intégration à notre modèle républicain. Tant que ces propositions ne seront pas prises en considération, monsieur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Florennes :

...uelle de la demande d'asile – car nous sommes un « pays de rebond », pour reprendre les mots de M. Didier Leschi – , mais aussi aux flux à venir, notamment de réfugiés climatiques. Je ne vais pas revenir ici sur les chiffres que vous nous présentez, et qui rendent bien compte des efforts sincères du Gouvernement. Sont-ils pour autant les clés d'une gestion réaliste des flux, de l'accueil et de l'intégration ? Nous pouvons légitimement nous interroger : mes collègues rapporteurs ont émis des « réserves relatives notamment à l'hypothèse d'évolution de la demande d'asile retenue pour la construction du PLF ». Je souhaite reprendre ces réserves à mon compte. Comment le Gouvernement entend-il restreindre les dépenses liées à l'ADA, l'allocation pour demandeur d'asile, alors que la demande d'asile connaî...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

Les crédits de la mission « Immigration, asile et intégration » augmentent. Ces missions comportent deux programmes, « Immigration et asile », qui augmente d'un peu moins de 8 % en crédits de paiement et « Intégration et accès à la nationalité française ». Un examen attentif révèle cependant des évolutions contrastées. S'agissant du programme « Immigration et asile », les crédits d'intervention qui visent à garantir l'exercice du droit d'asile augmentent d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

La mission « Immigration, asile et intégration » doit, comme la mission « Sécurités », relever des défis majeurs. Nous devons, par conséquent, y consacrer d'importants moyens afin de lutter contre l'immigration irrégulière qui ne cesse de s'accroître, mais aussi de mieux accueillir, le cas échéant. Nous pouvons regretter le caractère tardif des annonces du Premier ministre, car nous aurions aimé en débattre ce soir. Les crédits consacrés à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

Dès lors, monsieur le secrétaire d'État, nous saluons la hausse des crédits alloués à la mission « Immigration, asile et intégration ». Mais, soyons honnêtes : une hausse de 7 % du budget permettra-t-elle d'anticiper les prochains mouvements migratoires, alors que le nombre de demandes a doublé en cinq ans ? Ce budget n'est pas à la hauteur de notre idée de la France et il ne permettra pas d'améliorer les conditions d'accueil des arrivants. Aujourd'hui, seuls 50 % des demandeurs d'asile sont hébergés et nous voyons depuis qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Le Gouvernement vante la hausse des crédits de la mission « Immigration, asile et intégration » qui, en réalité, constitue surtout un rattrapage par rapport à l'année 2019. Cette hausse est liée à la volonté de l'ancien ministre Gérard Collomb de créer de nouveaux centres de rétention administrative : c'est donc le renforcement du bâton répressif, avec quelques miettes de carotte humanitaire. Sur le fond, votre politique suit toujours la même logique : une sous-évaluation des besoins sur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-France Lorho :

Monsieur le secrétaire d'État, 60 % des Français voient les migrants comme une menace et 65 % d'entre eux estiment que les accueillir n'améliorera pas la situation du pays. Au mois de septembre, ce sont ces inquiétudes que soulevait un sondage IPSOS, révélateur de l'exaspération des Français face à une immigration massive et déshumanisante. Et pourtant, dans cette mission « Immigration, asile et intégration », le Gouvernement continue d'encourager ce flux, parce qu'il favorise le droit d'asile, largement dévoyé, au détriment de la lutte contre l'immigration irrégulière. C'est en ne luttant pas contre ces flux clandestins que la France encourage l'action des passeurs et cette déferlante migratoire. Les Français sont inquiets, inquiets de recevoir des populations que nous n'avons plus les moyens d'ac...