Interventions sur "taxe"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

L'amendement vise à accélérer le rythme de l'augmentation prévue de la taxe incitative relative à l'incorporation de biocarburants, en relevant l'objectif pour l'essence de 0,6 point en 2021. Une telle mesure incitative donnerait à la France un moyen supplémentaire d'atteindre ses objectifs climatiques. En effet, nous le savons, le bioéthanol européen réduit de 71 % les émissions de CO2 par rapport à l'essence. Le rapporteur général sera, je pense, attentif à cette pro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Lemoine :

L'amendement vise à accélérer le rythme d'augmentation de la taxe incitative relative à l'incorporation de biocarburants, en relevant l'objectif pour l'essence de 0,6 point en 2021, tout en baissant le seuil maximal de contribution du tallol et du brai de tallol de 0,5 point.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Causse :

L'amendement no 2791 a pour objet de rationaliser le traitement fiscal du brai de tallol dans le cadre de la taxe incitative relative à l'incorporation des biocarburants. Le brai de tallol est un biocarburant avancé qui, au contraire du tallol, ne peut avoir d'utilisation plus performante du point de vue environnemental que la transformation en biocarburant ; il n'est présent qu'en quantités très limitées. Dès lors, il n'est pas justifié de ne pas le traiter comme les autres biocarburants avancés. Quant à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou :

Le présent amendement a pour objet d'étendre le champ des obligations de traçabilité auxquelles est subordonné l'octroi des avantages fiscaux accordés en matière de taxe incitative relative à l'incorporation des biocarburants. Actuellement, le code des douanes prévoit déjà certains critères de traçabilité à l'article 266, mais ils sont insuffisants. Par le présent amendement, nous proposons d'étendre l'obligation de traçabilité à des produits tels que les effluents d'huile de palme, et, plus généralement, d'habiliter le pouvoir réglementaire à édicter des condit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba :

Il vise simplement à préciser que l'extension du périmètre du versement aux intercommunalités des taxes affectées dans le cadre du projet de centre industriel de stockage géologique – Cigéo – de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, l'ANDRA, ne prend effet que le 1er janvier 2021, afin, comme cela a été évoqué, de permettre l'analyse et l'apurement des comptes des collectivités concernées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

J'ai déjà pris la parole cet après-midi au sujet de la taxe sur les transactions financières et, surtout, l'aide publique au développement, mais j'aimerais obtenir une réponse : l'engagement du Président de la République sera-t-il oui ou non tenu en fin de mandat ? Je rappelle qu'il s'agit de porter l'APD à 0,55 % du revenu national brut, et que nous en sommes loin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Cet amendement de Mme Émilie Bonnivard concerne également le fonds de prévention des risques naturels majeurs, qui constitue la principale source de financement de la politique nationale de prévention des risques. Je reprends à mon compte les arguments qui viennent d'être exposés : nous proposons qu'à compter du 1er janvier 2021, le montant du produit des taxes affectées au fonds Barnier soit fixé à 180 millions d'euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Lorsque nous avons examiné cet amendement en commission des finances, je vous ai fait observer que sa rédaction posait problème. Il prévoit en effet une taxe de 0,5 centime, à savoir d'un demi-centime ; pourquoi ne pas écrire « 0,05 euro » ? Il y a une incohérence entre l'amendement et son exposé sommaire. Vous n'avez pas effectué la correction. Je demeure donc défavorable à l'amendement, même si je n'aime pas particulièrement les goodies et que je suis d'accord sur son principe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez :

C'était également l'une des propositions de mon rapport : le Grand Paris Express ne doit être financé que par des ressources franciliennes. L'adoption du dispositif assurera enfin le bouclage complet du financement de la société du Grand Paris. Mon rapport avait en effet retenu la nécessité de trouver 230 millions supplémentaires, par le biais de la taxe sur les bureaux et de la présente disposition. Ce que je regrette, en revanche, c'est le saucissonnage des mesures. Certaines ont été prises l'an dernier, d'autres cette année, par la voie d'amendements gouvernementaux qui arrivent au dernier moment, ce qui donne l'impression détestable d'un puits sans fond et d'une grande improvisation, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

Que les travaux soient devenus indispensables est une évidence : je rejoins Gilles Carrez sur ce point. En région parisienne, la catastrophe est déjà là. Cela ne signifie toutefois pas que la proposition du Gouvernement soit pertinente. Il y a peu, déjà, la taxe sur les bureaux a été augmentée dans la zone dite premium, qui regroupe un grand nombre d'arrondissements de Paris et de communes des Hauts-de-Seine. Aujourd'hui, il s'agit de taxer une partie du surcroît de ressources fiscales nées du développement du Grand Paris Express, notamment grâce aux nouvelles gares, alors que, dans de nombreux endroits, ce développement sera reporté aux calendes grecque...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

...me, tant vis-à-vis des parlementaires que nous sommes que des collectivités territoriales concernées, provoque beaucoup de colère, pour dire le moins : aucune concertation, aucune information préalable, tout se fait à la dernière minute, dans la précipitation et avec un zeste d'amateurisme. Les propositions du rapport de Gilles Carrez étaient connues ; toutes ne sont pas synonymes de création de taxes. Il y a quinze jours, nous avons déjà adopté une surtaxe de plus de 20 % sur les bureaux de la zone dite premium, qui englobe neuf arrondissements parisiens et plusieurs communes d'un département francilien : à un moment donné, trop c'est trop ! Si nous approuvons la nécessité de trouver des financements pour améliorer la qualité des transports en commun de la région Île-de-France, le procédé n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...t-ce que pour la forme, j'espère très franchement que vous n'accepterez pas qu'une fois de plus, un amendement aussi important puisse être déposé à la dernière minute sans que nous ayons la possibilité d'argumenter ni de débattre. Ce n'est pas possible ! Sur le fond, une grande partie de la fiscalité propre des départements a disparu, en raison du redéploiement des recettes départementales de la taxe foncière vers les communes et de la suppression des DMTO. Cela crée un problème pour l'autonomie fiscale des départements. Il y a quelques années, alors que j'étais conseiller régional, on entendait déjà dire qu'il manquerait 10 milliards pour financer le Grand Paris. Lorsque nous demandions où l'argent serait trouvé, nous n'avions pas de réponse. Nous l'avons enfin : c'est une véritable politiq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

.... Même si cela a déjà été dit, je soulignerai à nouveau les difficultés dans lesquelles la réforme fiscale a plongé les départements. Encore plus néfaste pour ces derniers que pour les communes, elle a conduit à la perte de leur autonomie fiscale. Une étude commandée par l'assemblée des départements de France, l'ADF, a ainsi conclu que l'évolution de la TVA serait moins dynamique que celle de la taxe foncière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

Je regrette vraiment l'absence de réflexion sur l'instauration d'une taxe exceptionnelle qui aurait été beaucoup plus juste qu'une augmentation des droits de mutation.