Interventions sur "CDCI"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Je pense que vous serez sensible à ces amendements, monsieur le ministre, étant donné que vous avez été président de conseil départemental. Nous souhaitons en effet que la CDCI soit coprésidée par le préfet et le président du conseil départemental qui, mieux que personne, peut contribuer à l'aménagement du territoire. Nous éviterions de cette manière les difficultés que nous avons pu connaître en raison de préfets trop autoritaires ; on a pu entendre dire que certains fonctionnements des CDCI n'étaient pas convenables. J'estime donc qu'une coprésidence, à l'image de ce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Ce sous-amendement s'inscrit adapte à la Corse l'amendement no 1073 que vient de soutenir Philippe Vigier, étant donné que sa division en deux départements n'existe plus. Il serait donc logique que ce soit le président de l'exécutif qui copréside la CDCI aux côtés du préfet. Il s'agit d'un problème récurrent, qui s'est présenté à de nombreuses reprises et en particulier lorsque nous avons traité de l'Agence nationale de cohésion des territoires : il est dans l'esprit de la loi que le président de l'exécutif soit cogestionnaire des affaires de Corse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Questel, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Avec l'amendement no 1073, vous souhaitez faire coprésider les CDCI par le président du conseil départemental et le préfet, évoquant le caractère autoritaire de certains préfets. Siégeant depuis dix-sept ans au conseil départemental de l'Eure…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Questel, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Ce n'est pas possible d'apporter un avis favorable à votre amendement, monsieur Vigier, parce que la seule personne garante de l'équité territoriale est le préfet. Le président du conseil départemental, lui, en tant président de collectivité locale, ne peut être placé sur un même plan que le représentant de l'État pour présider la CDCI. S'agissant des sous-amendements, et de l'élu de Corse qui pourrait occuper cette place de coprésident de la CDCI, mes premiers contacts avec les élus corses ont fait surgir des demandes contradictoires. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

La confusion entre les sous-amendements nos 1631 et 1632 tient à une question de vocabulaire. Je demande que ce soit le président du conseil exécutif de Corse qui copréside la CDCI. Je retire donc le sous-amendement no 1631 et maintiens le no 1632.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

Il s'agit bien de questions pour lesquelles nous essayons d'équilibrer les positions de l'État avec celles des élus locaux. Vous pouvez donc être opposés au fait que les CDCI soient coprésidées par le président du département, mais pas avec ces arguments.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...iales : les communes, les EPCI, le département et la région. Y siègent en outre, à titre consultatif, les parlementaires élus dans le département. Par cet amendement, nous proposons que ces derniers aient désormais voix délibérative. Les députés et les sénateurs sont par nature des législateurs, mais ils vivent dans les territoires ; ils y sont enracinés. Un parlementaire qui siège au sein de la CDCI au titre de son mandat de conseiller régional, départemental, communautaire ou municipal a voix délibérative. Tel n'est pas le cas, en revanche, s'il détient uniquement un mandat de député ou de sénateur, ou s'il y siège au titre de ce mandat. Il me paraît opportun de permettre aux parlementaires non seulement de siéger au sein de la CDCI et d'y exposer leur vision de l'organisation territoriale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié :

...ercommunalités – tel est l'objet des articles 9, 10 et 11, que nous allons examiner bientôt – , par exemple s'ils se sentent mal au sein d'un EPCI, s'ils pensent qu'une commune doit quitter un EPCI pour en rejoindre un autre ou encore s'ils estiment qu'un EPCI doit se scinder pour que la taille soit plus humaine ou plus vivable. C'est une bonne chose que les parlementaires siégeant au sein de la CDCI soient consultés ou jouent un rôle de médiateur, qu'ils puissent suggérer d'agir lorsqu'ils constatent qu'un EPCI ne fonctionne pas bien. En revanche, il ne faudrait pas qu'ils en viennent à prescrire telle ou telle organisation territoriale au sein du département. D'abord, cela pourrait créer des conflits d'une part entre les parlementaires eux-mêmes – à plus forte raison lorsqu'ils sont nombre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...umis ce soir, à vingt et une heures trente, à la commission des affaires sociales, alors même que le Parlement examine ce texte depuis plus d'un mois. Tout va bien ! Le travail parlementaire, ce n'est pas cela ! On ne peut pas faire la loi sans en voir l'application au quotidien. Notre collègue Thierry Benoit l'a très bien dit, les parlementaires peuvent intervenir dans les débats au sein de la CDCI mais restent muets au moment du vote. Je ne crois pas que cela soit très démocratique. Si on ne les autorise pas à voter, des coups de fil discrets seront passés aux membres de la CDCI. Il vaudrait mieux qu'ils puissent se prononcer au sein de la commission, d'autant qu'il s'agit de questions d'aménagement du territoire. Nous sommes députés de la nation, monsieur Houlié, mais chacun de nous a ét...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola :

Les CDCI ont marqué un tournant. L'application de la loi NOTRe a été très mal vécue tant par les parlementaires que par les élus locaux : ils ont eu le sentiment qu'on leur forçait la main dans la recomposition du paysage intercommunal de notre pays. Les députés ont nécessairement une vision de territoire, puisque leur circonscription couvre plusieurs EPCI – c'est même de cette manière que l'on délimite ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola :

... de l'autre. Nous ne représentons plus les intérêts d'une collectivité, mais l'intérêt général. Lorsqu'il existe des conflits sur le terrain, nous pouvons parfois contribuer à les régler. Le rôle des parlementaires est aussi de participer à la vie locale, de l'apaiser, de la pacifier, notamment en favorisant un découpage territorial pertinent. C'est pourquoi ils doivent pourvoir voter au sein des CDCI.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

J'ai beaucoup de respect pour la manière dont le Gouvernement et le rapporteur abordent ce texte, même si vous n'avez pas jugé utile, monsieur le ministre, de vous exprimer davantage à propos de cet amendement. Monsieur le rapporteur, nous aurions pu préciser que, dans les départements qui comptent cinq parlementaires ou plus, seuls deux députés et deux sénateurs siègent au sein de la CDCI. Tel est le cas dans le département d'Ille-et-Vilaine, dont la population s'élève à un peu plus d'un million d'habitants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Les députés en question ont été désignés par le président de l'Assemblée nationale. Les parlementaires ont un rôle, une vision, un message. Ils devraient pouvoir voter au sein des CDCI. Je vous demande d'être compréhensif à propos de cet amendement, monsieur le ministre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Perea, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

mais on ne peut pas régler tous les problèmes soulevés en modifiant les modalités de participation des parlementaires à la CDCI. Il faut mener une réflexion beaucoup plus large. Nous examinerons dans les mois qui viennent le projet de loi dit 3D – décentralisation, différenciation, déconcentration. Je propose que l'on ajoute à cet intitulé un autre D, celui de députés, pour en faire la loi 4D

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Questel, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

La CDCI est une instance de débat, et le préfet mène un certain nombre de consultations avant qu'elle se réunisse. À vous entendre, mes chers collègues, on a l'impression que les gens ne se parlent pas dans les départements. Or les représentants des EPCI sont entendus en amont, les questions sont éclairées, les services de l'État sont associés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Questel, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Monsieur Pradié, l'outrance n'a jamais favorisé la sérénité des débats. Je suggère à M. le ministre de sous-amender l'amendement no 1496 dans le sens souhaité par M. Benoit : dans les départements comptant cinq parlementaires ou plus, seuls deux sénateurs et deux députés siégeraient au sein de la CDCI.