Interventions sur "déficit"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique David, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...ble à 41,2 milliards d'euros au cours de l'exercice 2018, au lieu des 41,5 milliards d'euros prévus en loi de finances initiale pour 2017. Cette stabilité est essentiellement le résultat d'un environnement économique et financier favorable, marqué par des taux d'intérêt et un taux d'inflation très faibles. Cette bonne nouvelle ne doit pas nous détourner de notre objectif commun : la réduction du déficit public et la diminution de la dette publique. J'entends sur certains bancs des réflexions visant à considérer que le déficit et la dette ne sont pas un problème et que la règle des 3 % de déficit public n'est qu'un diktat européen sans fondement. Permettez-moi de vous soumettre un petit calcul assez simple : avec un taux de croissance prévu à 1,7 % l'année prochaine et un taux d'inflation estim...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

La dette et la réduction des déficits sont devenues en quelques années l'alpha et l'oméga des politiques publiques, qu'elles soient européennes ou françaises. Elles structurent, irriguent, anesthésient, polluent nos débats, reléguant au second rang la recherche du bien commun, la fraternité, le développement durable…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...ance est ralentie, l'industrie recule, l'emploi stagne – sans parler des conséquences désastreuses des crises financières, puisque le principe suivant est appliqué aveuglément : socialisation des pertes, privatisation des gains. Au-delà du climat économique, c'est la question du mode de financement de l'État qui est posée. C'est mon deuxième point. Depuis plus de quarante ans, l'État finance ses déficits sur les marchés, ce qui le conduit à payer des intérêts. Aujourd'hui, ils sont bas, soit, mais par le passé ils ont atteint des niveaux délirants. Rappelons-nous les années quatre-vingt-dix : 15 % de taux d'intérêt sur la dette quand la politique du franc fort a été mise en place. Nous en payons encore le prix aujourd'hui. Au final, sans ces intérêts, l'endettement de la France par rapport à son...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...Monsieur le président, monsieur le ministre, mesdames les rapporteures, chers collègues, nous nous retrouvons ce soir autour de la question des engagements financiers de l'État prévus dans le projet de loi de finances pour 2018. Quand nous parlons des engagements financiers de l'État, nous parlons en fait de la charge de la dette, et nous ne pouvons pas évoquer celle-ci sans nous pencher sur les déficits et la dépense publique. Je vais développer ces trois points. Votre budget, monsieur le ministre, est peu ambitieux en matière de réduction des dépenses publiques. Le Gouvernement a renoncé aux économies de 20 milliards d'euros initialement envisagées, son objectif actuel n'étant plus que de 15 milliards. En plus d'être peu détaillé, ce budget est peu ambitieux. Les prévisions annoncent une aug...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot :

...de la politique d'émission, un choc de 1 point sur les taux, s'il sera lent à se propager, aurait un coût de près de 20 milliards à l'horizon de dix ans. L'attention et l'engagement du Mouvement démocrate sur la bonne gestion des finances publiques et la réduction de la dette sont anciens. Notre groupe soutient ainsi pleinement l'action du Gouvernement, dont un des objectifs est de réduire notre déficit, donc de maîtriser la hausse de notre endettement. Il y va de la solidarité avec les générations futures, du crédit de la France en Europe et de la soutenabilité de notre modèle social. Le ministre l'a rappelé à l'instant, l'objectif est clair : une diminution de cinq points de la dette publique, de trois points de la dépense publique et d'un point des prélèvements obligatoires. Bien entendu, le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

...xtualiser notre débat, je souhaiterais rappeler que la dette française s'élève actuellement à 2 231 milliards d'euros. Elle représentera 96,8 % du PIB à la fin de l'année 2017 et 97,1 % en 2019. La charge de la dette est équivalente à six fois le budget de la justice, et pèse 10 milliards d'euros de plus que le budget de la défense. L'encours de la dette continuera à augmenter en 2018, puisque le déficit se creusera de 83 milliards d'euros. Les dépenses de l'État ont progressé de 20 % entre 2007 et 2016, tandis que les recettes n'ont augmenté que de 13 % sur la même période. Cela illustre la nécessité de maîtriser plus fortement les dépenses dans le périmètre de l'État. Pour autant, nous ne vous faisons pas grief du niveau d'endettement de l'État, qui n'est pas de votre fait : vous héritez d'un p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne :

Monsieur le ministre, notre économie se caractérise par une double évolution : une reprise de la croissance économique, d'une part, mais, d'autre part, un endettement privé et public très élevé, le premier représentant 130 % du PIB et le second près de 100 % du PIB. On peut espérer que la croissance économique aura des effets positifs sur la réduction du déficit public, du fait d'une augmentation des rentrées fiscales, mais elle aura également un effet sur les taux d'intérêt, sans doute à la hausse, ne serait-ce que parce que la Banque centrale européenne va abandonner sa politique accommodante. Cette hausse des taux d'intérêt aura un impact négatif sur notre déficit public, puisqu'elle entraînera des charges financières supplémentaires. Monsieur le min...