Interventions sur "industrie"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

... les grands ports maritimes métropolitains. En effet, le transport maritime joue un rôle crucial dans le développement du commerce international. Il assure près de 90 % des échanges mondiaux, 60 % du transport intra-européen et 78 % des importations françaises. En outre, le secteur portuaire génère, depuis 2013, une contribution positive à la balance commerciale. Les entreprises et services de l'industrie maritime représentent plus de 100 000 emplois directs et indirects en France et une valeur ajoutée de 1 500 milliards d'euros. Pourtant, le modèle économique portuaire est à bout de souffle. Alors même que nos ports disposent d'atouts considérables, leur potentiel est sous-exploité, car leur compétitivité est en déclin. La France, avec 5 millions de conteneurs manutentionnés, n'occupe que le sept...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

...ission de données ou des ports à énergie positive. Ils ont toutefois besoin, pour l'ensemble de ces actions, du soutien des pouvoirs publics. À ces conditions, la valeur ajoutée produite par l'économie maritime française pourra en effet doubler à l'horizon 2030, comme l'OCDE l'annonce pour l'économie maritime mondiale. Cette progression se fera alors au bénéfice des territoires, qui verront leur industrie et leurs emplois préservés, des entreprises, qui pourront exporter plus facilement, des consommateurs, qui pourront acheter des produits importés dont la sécurité sera garantie, et de l'ensemble des citoyens, qui profiteront d'un environnement moins pollué et plus sain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

… que vous connaissez bien, monsieur le ministre, d'inaugurer la reconstruction du four 6 et de célébrer un investissement de 30 millions d'euros sur ce site qui produit 200 millions de flacons par an pour les marques les plus prestigieuses. Il s'agissait de témoigner d'une réussite industrielle qui repose sur le savoir-faire ouvrier et l'intelligence de 850 salariés. Cette bonne nouvelle est le fruit de la mobilisation de tout un territoire, qui a valeur d'exemple au moment où je présente ce rapport. Mobilisation des salariés verriers et de leurs représentants, qui, à l'époque où un fonds prédateur de type LBO – leveraged buy-out – envisageait de siphonner ce fleuron, ont su porter ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

… bref, chaque fois que l'intelligence des salariés est relayée par le volontarisme politique, le renouveau industriel est au rendez-vous. Si, au contraire, le laisser-faire, le moins d'État et la vente à l'encan de nos fleurons donnent raison à ceux qui rêvent d'un pays sans usines, alors l'emploi industriel recule de 25 % en quinze ans. Force est de regretter, comme mon rapport le détaille, qu'en baissant de 12 % les crédits consacrés à l'industrie, vous ne répondez pas à ces enjeux. J'espère que vous prendre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Rolland, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

...e saluer. Mais cette hausse des crédits masque un certain nombre de mesures de périmètre, et des choix pour le moins discutables. Je déplore la baisse de plusieurs dépenses essentielles pour nos entreprises : celle des crédits du Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce – FISAC – , celle du secteur des services à la personne, celle des subventions aux centres techniques industriels, ainsi que celle des crédits de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes – DGCCRF – et des subventions aux associations de consommateurs. Je relève également la disparition de l'ensemble des dépenses d'intervention en faveur du tourisme, qui figuraient auparavant à l'action 21 de ce programme. Si la commission des affaires économiques a choisi ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam :

... d'entreprises françaises exportatrices. D'autres moyens d'aider nos entreprises dans la conquête de l'international pourront être employés à l'occasion de la discussion du projet de loi consacré aux entreprises que j'ai évoqué il y a quelques instants. Je voudrais pour finir revenir sur un enjeu majeur du quinquennat, soutenu en partie par des crédits de la mission « Économie » : la reconquête industrielle. L'hémorragie industrielle de ces deux dernières décennies a été particulièrement dure pour la France : entre 1995 et 2013, notre économie a perdu plus de 900 000 emplois industriels et 45 % de parts de marché à l'export. Les causes de ce phénomène sont connues : un rapport qualité-prix insuffisant, des difficultés à monter en gamme, un déficit d'investissement productif, d'innovation et de fo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...reprise qui s'engagent au quotidien et prennent leurs risques pour créer de l'économie, pour créer de la croissance, pour enrichir notre PIB dans nos territoires, dans notre pays. Et notre rôle à nous tous, c'est de les accompagner, de les protéger et de créer les conditions propices à l'épanouissement économique de leur activité. Aussi, faut-il se poser les questions suivantes : quelle politique industrielle voulons-nous pour la France ? Quels leviers devons-nous créer pour impulser l'économie du numérique ou l'économie solidaire ? Comment identifions-nous les mutations du commerce de ville et qui sera le client du commerce de demain ? C'est donc avec une attention particulière que je me suis concentré sur le contenu de la mission « Économie » de ce projet de loi de finances, dont l'enjeu est de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...action globale du Gouvernement en matière d'économie, il y a, là encore, des raisons de s'inquiéter pour l'emploi et pour la compétitivité de nos entreprises. Ainsi, la baisse du taux de CICE, de 7 % à 6 % en 2018, va immanquablement augmenter le coût du travail et rendre nos entreprises moins compétitives face à la concurrence internationale. De même, la baisse des crédits alloués à la recherche industrielle, sur laquelle je vous ai déjà plusieurs fois alerté, monsieur le ministre, n'est pas de bon augure pour l'innovation française. Et grâce à vous, avec la suppression du régime social des indépendants – RSI – , ou plus précisément la suppression de l'interlocuteur social unique, les indépendants auront toujours autant de problèmes de recouvrement de leurs cotisations, mais avec de multiples guic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarguerite Deprez-Audebert :

...res du Gouvernement sont donc plutôt courageux au regard d'un contexte particulièrement tendu qui nous oblige à la fois à être responsables et à préparer l'avenir. Le groupe MODEM et apparentés note avec satisfaction l'équilibre trouvé, qui permet de répondre aux nombreux défis touchant le développement des entreprises, la numérisation du territoire et la poursuite de la restructuration de notre industrie, et ce tout en maîtrisant la dépense publique. Ainsi, en dépit de ces exigences de responsabilité budgétaire, nous tenons à saluer le soutien de l'État aux PME, avec une augmentation de près de 3 % des crédits de paiement du programme 134 et notamment des moyens dont dispose Bpifrance pour garantir des prêts à des entreprises, disposition dont on connaît l'important effet de levier. Je me réjouis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

... concrètes sur ce problème important qui gangrène la vie de nos entreprises. Encore une fois donc, bien que vos idées partent d'une bonne intention, vous n'allez pas assez loin et vous envoyez des signaux contradictoires aux entreprises. « On baisse les charges, mais pas au niveau de ce que vous aviez avant ! On veut être votre partenaire, mais on baisse les crédits des chambres de commerce et d'industrie, ce dont vous serez les premières victimes ! » Aux territoires ruraux et à leurs habitants, vous dites : « Tout le monde aura le très haut débit, mais on ne sait pas si ce sera en 2022 ou en 2030, et si cela coûtera 20 ou 30 milliards d'euros ! On veut vous rendre attractifs, mais on ne se montre pas assez ambitieux pour le FISAC et l'on supprime l'aide à la structuration de l'offre touristique !...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

...onomiques vers la satisfaction du bien commun. C'est pourquoi près de deux tiers des Français se considèrent aujourd'hui, monsieur le ministre, comme des perdants de votre politique : ils se sentent légitimement floués et les signaux envoyés depuis six mois ont tout pour les inquiéter davantage. Nous en avons encore l'exemple sur le terrain de la politique en direction des PME d'une part et de l'industrie d'autre part. D'un côté vous sabrez dans les dépenses essentielles à nos entreprises : celles du FISAC, celles du secteur des services à la personne, celles des centres techniques. Depuis votre arrivée au pouvoir, l'Italien Fincantieri a pu prendre le contrôle des chantiers de l'Atlantique, Alstom a été vendu à Siemens, et General Electric Hydro, à Grenoble, va perdre près de la moitié de ses sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

...regroupement à Cracovie, en Pologne, des activités de comptabilité et de contrôle de gestion. Engie transfère en douce son service clientèle à l'étranger. Chez Orange, Nokia, PSA, les restructurations s'enchaînent à un rythme accéléré. Et les ordonnances portant réforme du code du travail, déjà en application, facilitent considérablement la multiplication des plans sociaux. En guise de politique industrielle, vous nous proposez de faire confiance au marché, d'accompagner un mouvement jugé inéluctable en livrant davantage encore notre tissu industriel aux appétits financiers. L'absence d'un grand ministère de l'industrie dit suffisamment le manque d'une volonté politique affirmée en ce domaine. Sortir notre industrie de l'ornière n'est pourtant pas hors de portée. Cela supposerait de conduire une ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Reitzer :

L'orateur de mon groupe a souligné, tout à l'heure, l'importance du FISAC pour le soutien à l'activité économique et commerciale. D'autres acteurs économiques, vous le savez, contribuent aussi au dynamisme de notre commerce et de notre industrie : je veux, une fois de plus, parler des chambres de commerce et d'industrie – CCI. Après une baisse continue des ressources fiscales de nos chambres, à hauteur de 35 % au cours des cinq dernières années, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Reitzer :

J'aimerais donc, monsieur le ministre, connaître les raisons de cette diminution budgétaire brutale, et vous demande bien sûr de ne pas sacrifier les chambres de commerce et d'industrie