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...la concurrence internationale, vise à compenser en partie le coût du carbone, impacté par le système européen d'échange de quotas d'émissions de gaz à effet de serre. Le dispositif a en réalité trois objectifs : éviter de perdre des emplois – 80 000 emplois sur le territoire national sont directement concernés ; réduire le risque de fuites carbone, c'est-à-dire de délocalisation de ces activités industrielles hors de l'Union européenne ; accompagner progressivement ces entreprises vers une réduction de leur consommation d'énergie. Il s'agit donc d'accompagner intelligemment les entreprises les plus exposées au coût du carbone pour ne pas aggraver encore la désindustrialisation de notre pays et les pertes d'emplois qui s'en suivent trop souvent. Pour toutes ces raisons, de préservation de l'emploi...
Il s'agit d'un sujet important. Monsieur le ministre, vous avez cité l'exemple allemand, à juste titre cette fois, en pointant la capacité des industries allemandes à structurer leur filière dans la solidarité, notamment à travers les rapports entre les grands groupes, leurs sous-traitants et les PME-PMI. Force est de constater qu'en France, les industries optent moins pour la solidarité que pour la subordination – quand elles n'organisent pas l'asphyxie des réseaux de PME-PMI en sous-traitance, par exemple en les mettant en concurrence les unes...
...férable à une baisse de 40 %, car certaines associations auraient été étranglées financièrement. J'aimerais néanmoins comprendre la logique de cette baisse de 5 %. Pourquoi ces crédits ne sont-ils pas stabilisés, voire augmentés ? On a connu plusieurs scandales récemment – les médicaments Levothyrox et Dépakine ou les oeufs contaminés par le fipronil, notamment – , si bien que, face à un système industriel concentré, compliqué à comprendre pour les gens et face à des multinationales de plus en plus puissantes, il est utile de bénéficier d'associations qui soient des lanceuses d'alerte. C'est une garantie démocratique et du bon fonctionnement de l'économie marchande. Je ne vois pas pourquoi on baisse les crédits de 5 % au lieu de les augmenter. Dans la réponse que vous avez faite hier, monsieur le...
...uis que nous partagions le constat des chantiers à mener pour améliorer notre commerce extérieur. J'ai déposé cet amendement au détriment des autres pour répondre à une urgence : durant les mois nécessaires à l'étude et à la mise en place de nouvelles solutions, Business France doit pouvoir mener ses projets pour améliorer la situation, notamment en travaillant avec les chambres de commerce et d'industrie – CCI – , les services économiques régionaux – SER – et d'autres couches du mille-feuille. Cela me semble nécessaire avant tout parce que c'est vertueux : tout euro dépensé dans le commerce extérieur rapporte 5 à 70 euros de facturation à l'export. Le budget se trouvera donc équilibré au bout du compte.