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Je n'ai pas grand-chose à ajouter, si ce n'est que l'envoi du ticket par mail pose un problème concernant les données informatiques. Des fichiers ne risquent-ils pas de circuler d'un commerce à l'autre ? Vous donnez votre adresse électronique pour qu'on vous envoie un ticket de caisse, et cette adresse pourra également servir pour qu'on vous envoie des publicités déguisées pour d'autres produits. Cette question me paraît importante.
Cet amendement fera sans doute plaisir aux députés de la gauche de l'hémicycle, et peut-être même à tous. Nous souhaitons, à l'alinéa 2, substituer aux mots : « de caisse », les mots : « d'offre promotionnelle, de réduction, de fidélité et autres publicités ». Lors d'un passage en caisse, il est régulièrement remis au client un grand nombre de tickets comportant des offres promotionnelles, des bons de réduction, des points de fidélité ou encore de la publicité. Dans la plupart des cas, ces offres sont limitées dans le temps ou conditionnées à un minimum d'achat et perdent donc tout intérêt pour le client. Afin de limiter la production de ces docume...
J'aimerais revenir sur deux points. S'agissant de la protection des données, notre collègue O'Petit a parfaitement illustré le risque encouru : le commerçant vous adresse des tickets de caisse, ce qui lui permet ensuite de vous garder dans un fichier et de vous abreuver de publicités.
Nous nous inquiétions tout à l'heure des publicités distribuées dans les boîtes aux lettres. Nous n'avons plus de souci à nous faire : elles arriveront directement dans nos messageries.
Le groupe La France insoumise a rédigé une série d'amendements en lien avec l'association Résistance à l'agression publicitaire. Ceux que j'avais présentés en commission ont été rejetés. J'espère qu'ils seront adoptés en séance, car on ne peut pas décemment, madame la secrétaire d'État, présenter un projet de loi relatif à l'économie circulaire sans s'attaquer à la publicité, qui est au coeur du système de surconsommation et de gaspillage. Comme l'association Résistance à l'agression publicitaire l'a noté dans un communiqué publié le lundi 9 décembre, premier jour de l'examen en séance du projet de loi, vous avez à chaque fois, en commission, renvoyé au rapport commandé par le ministère de la transition écologique et solidaire à des personnalités indépendantes. Ce r...
Vous proposez, madame la députée, une interdiction beaucoup trop générale. J'émets donc un avis défavorable, la publicité devant être encadrée de façon plus précise.
Il suffirait d'inscrire, par cohérence, la hiérarchie des 4 R dans le code de l'environnement. C'est tout à fait possible. S'agissant des publicités invitant à dégrader, abandonner ou remplacer prématurément des produits en état de fonctionnement, je n'en ai cité que trois, mais elles sont malheureusement très nombreuses : cette pratique existe encore et elle perdurera tant qu'elle ne sera pas explicitement interdite par la loi.
Il a été rédigé par Matthieu Orphelin, et vise à atteindre, de façon beaucoup plus structurée, le même objectif que mon amendement no 436. Il s'agit d'éviter toutes les formes de publicité, comme celles que nous venons d'évoquer, qui incitent à surconsommer et à gaspiller les objets ou les ressources disponibles. Ces publicités sont très éloignées du modèle de société que nous voulons construire, comme Mme la secrétaire d'État le répète très régulièrement avec force et conviction, et que nous essayons aujourd'hui de traduire dans la loi. Il est nécessaire, comme dans d'autres doma...
Mêmes arguments que pour l'amendement précédent : l'interdiction proposée est trop large, et il me semble important d'encadrer la publicité de façon plus précise. Avis défavorable.
… même s'ils sont effectivement problématiques, mais qu'au moment de traiter un enjeu capital, à savoir le modèle de société que nous voulons promouvoir à travers la publicité et les messages envoyés par les différents annonceurs, nous balayions la question aussi rapidement. Heureusement, de nombreux amendements nous permettront d'y revenir. Mme la secrétaire d'État nous renvoie, encore une fois, à la convention citoyenne pour le climat : très bien, suspendons nos débats et reprenons-les après la publication de ce que 150 citoyens tirés au sort auront décidé ! Mais si...
...tes, mais mieux vaut un peu que rien du tout ! La mesure proposée permet tout de même d'aller de l'avant. Si des éléments permettant d'encadrer ces mécanismes figuraient déjà dans la loi, ou dans les nombreux amendements déposés sur la question, je retirerais l'amendement, mais je ne peux pas le faire si on ne m'indique pas lesquels – parce qu'il faut une réponse sur le fond, c'est-à-dire sur ces publicités d'un capitalisme vorace que nous ne voulons plus voir dans nos journaux, à la télévision et dans tous les lieux où elles viennent pousser le consommateur à des attitudes de consommation irresponsables.
Mme la rapporteure dit que nos amendements sont trop larges, mais celui-ci est très précis : il tend à interdire la publicité pour les téléphones portables. J'ai cité en commission des chiffres qu'il importe que nos collègues entendent à nouveau. Cinquante smartphones sont produits chaque seconde dans le monde. En France, 25 millions de téléphones portables sont vendus chaque année, avec des dépenses phénoménales pour la publicité. Ainsi, Apple dépense presque 2 milliards de dollars par an pour sa publicité et Samsung ...
Vous avez raison, madame Panot : pour le coup, vous voulez introduire une restriction très forte, car votre amendement interdirait même la publicité pour des téléphones reconditionnés ou conçus pour être durables, c'est-à-dire des produits en faveur desquels nous souhaiterions plutôt faire changer les comportements. Avis défavorable.
Madame la rapporteure, madame la secrétaire d'État, je disais tout à l'heure qu'Apple avait dépensé 2 milliards de dollars pour sa publicité en 2015 et Samsung 9 milliards en 2012. À mon avis, les grandes bâches publicitaires qu'on voit partout ne montrent guère de téléphones reconditionnés, pour lesquels, du reste, la publicité est peu fréquente. L'adoption de cet amendement permettrait donc de nous attaquer à cette vente de faux bonheur qui sévit dans notre société. Par ailleurs, notre droit prévoit déjà la possibilité d'une déroga...
Peut-être parviendrons-nous à tomber d'accord sur cet amendement, car vous ne pourrez pas me dire qu'en la matière, il existe des pratiques moins nocives pour l'écologie : il s'agit de l'interdiction de la publicité pour les vols intérieurs en France métropolitaine. Les liaisons entre deux villes ou métropoles représentent aujourd'hui 20 % du trafic aérien français et produisent entre 1,1 et 1,2 millions de tonnes de CO2, soit l'empreinte carbone de 100 000 personnes. Ainsi, un trajet Paris-Marseille en avion est cinquante fois plus émetteur de CO2 que le même trajet en train. Les dépenses de publicité ont ...
Nous ne voulons pas d'interdiction générale d'un mode de publicité. Avis défavorable.
Depuis quelques instants, je suis effarée qu'on fasse ici le procès de la publicité, alors que ce devrait être plutôt celui de certaines pratiques publicitaires. La publicité et la communication représentent des milliers d'emplois, des designers, des entreprises qui ne travaillent pas tous nécessairement de la manière que vous venez de décrire. La publicité sert à dire sa différence. Au début de l'industrie automobile, il existait une seule voiture et elle était grise : il n'y ...
Dans le système économique actuel et à l'heure de l'urgence écologique, la publicité construit un imaginaire qui va vers toujours plus de production, …
Il tend à interdire – je ne perds pas espoir ! – la publicité portant sur les véhicules les plus polluants. En France, le secteur des transports est responsable de 31 % des émissions de gaz à effet de serre, devant ceux de l'agriculture et de l'industrie manufacturière. La vente de certains types de véhicules automobiles connaît une croissance exceptionnelle. C'est notamment le cas pour les 4x4, les pick-ups ou les SUV, qui représentaient 10 % des véhicule...
Il s'agit toujours des grosses cylindrées, 4x4 et autres SUV, qui polluent énormément sans être en rien indispensables pour se déplacer, notamment dans les grandes villes. Nous proposons que les publicités pour ces voitures à la mode soient assorties d'un message indiquant la consommation énergétique de ces véhicules, de manière à appeler l'attention des consommateurs sur leur incidence sur l'environnement.