Les amendements de Emmanuelle Ménard pour ce dossier
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Rendre gratuits les transports en commun est une fausse bonne idée. On serait tenté de l'instaurer au nom de la justice sociale et afin d'assurer une plus grande mobilité aux personnes à faibles revenus, mais il y a un mais. À Béziers, et ailleurs aussi, cette mesure a été testée. Malheureusement, les résultats ne sont pas ceux que l'on aurait...
… ce qui est un réel problème : comme c'est gratuit, elles ne respectent plus rien, se croient tout permis et dégradent autobus et mobilier urbain.
Pour dire les choses clairement, à la lumière de l'expérience, le vrai besoin, ce n'est pas que les transports en commun soient gratuits, c'est qu'ils soient suffisamment nombreux pour que les usagers puissent se déplacer facilement : c'est l'offre trop peu abondante et l'irrégularité des transports qui font problème.
Je conçois que vous ne soyez pas d'accord avec moi, monsieur Lecoq, mais prenez la parole après et non durant mon intervention, afin que je puisse développer mes arguments !
Certes, j'entends que certaines personnes, démunies, n'ont pas assez d'argent pour payer régulièrement des titres de transport, mais je crois qu'il faut préférer les titres de transport solidaires à la gratuité. Et, pour que ce soit possible, il faut que tout le monde participe au financement des tarifs sociaux. Tel est l'objet du présent amend...
Cet amendement, comme celui que j'ai défendu il y a un instant, a pour but de préférer les tarifs sociaux ou solidaires à la gratuité généralisée. L'autorité organisatrice est seule compétente pour définir la tarification des services publics de transports. Afin de favoriser les déplacements en transports en commun, certaines collectivités terr...
Je serai très brève car le temps m'est compté. Par mon amendement no 549, monsieur le rapporteur, je ne prône pas d'interdire la gratuité, mais de « privilégie[r] la mise en place de tarifs solidaires en lieu et place de mesures générales de gratuité ». Il n'y aurait donc pas de difficultés, me semble-t-il, à ce que nous l'adoptions.
En effet, monsieur le président, parce que vous ne m'avez pas donné la parole alors que je vous la demande depuis dix minutes et que vous l'avez donnée plusieurs fois à certains députés. Moi, je n'ai pas le droit de parler, semble-t-il. Si vous me le permettez, je m'exprimerai donc – je serai très concise, car je ne voudrais pas abuser à cette...
Vous cautionnez donc le fait qu'en France, une personne en situation irrégulière est mieux considérée qu'une personne qui respecte la loi. Accorder une telle réduction tarifaire à des clandestins est une véritable prime à l'illégalité !
Cette réduction profite, je le redis, à des personnes qui n'ont pas le droit de séjourner sur notre territoire. Les Français qui sont dans une situation financière fragile, ceux qui ont manifesté pendant six mois cet hiver, ceux qui travaillent, ceux qui sont honnêtes et qui respectent la loi, ceux-là apprécieront. Merci, monsieur le présiden...