Les amendements de Éric Bothorel pour ce dossier

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Vous souhaitez limiter le périmètre des appareils soumis à autorisation préalable aux seuls composants actifs d'un réseau mobile. En pratique, cet amendement est déjà satisfait par la proposition de loi. Selon la rédaction actuelle de l'alinéa 4 de l'article 1er, sont soumis à autorisation préalable les appareils permettant de connecter les ter...

Cet amendement pose plusieurs difficultés. Tout d'abord, il allonge les délais administratifs de traitement des demandes. Ensuite, la commission consultative intervient dans le champ du secret des correspondances, ce qui ne correspond pas au périmètre de l'autorisation que nous ouvrons. Avis défavorable.

Cet amendement amoindrirait la portée juridique du texte qui relève de la sécurité nationale. En passant d'un régime d'autorisation préalable à un régime de notification, qui ne prévoit pas l'accord de l'administration pour déployer et exploiter des équipements sensibles, vous supprimez une composante essentielle de l'arsenal mis à la dispositi...

Il ne serait pas pertinent de demander au Premier ministre son avis chaque fois qu'une collectivité met à jour son logiciel de paie ou de gestion. Avis défavorable.

Je salue la qualité du travail accompli par la commission de la défense, saisie pour avis sur ce texte, et de son enrichissement dans le cadre de nos débats. Je répéterai ici ce que nous avons dit en commission, en tenant compte de l'évolution du texte : il concerne désormais potentiellement les acteurs verticaux, ou « PMR », à condition qu'il...

Un délai, qu'il soit de deux mois ou de six mois – vous avez encore le temps de l'écrire – , figurait certes dans l'exposé initial des motifs de la proposition de loi ; mais les consultations que nous avons menées ont fait apparaître qu'il n'était pas opportun que les services du Premier ministre se lient les mains outre mesure en matière de dé...

La proposition de loi prévoit un délai maximum de huit ans : un délai plus court peut donc être fixé. Or cet amendement vise à réduire la durée maximale de l'autorisation du Premier ministre : comme vous le rappelez dans l'exposé sommaire, les services du Premier ministre, notamment l'ANSSI, seront suffisamment habiles pour jauger la bonne duré...

Je partage votre attachement à la sécurité. Toutefois, un décret en Conseil d'État ferait courir le risque de rallonger les délais que nous souhaitons, au contraire, réduire au maximum. Avis défavorable.

Vous nous avez fait part, au cours des débats, de vos inquiétudes sur la lourdeur de la procédure que nous souhaitons mettre en place en termes de délais administratifs : si le décret prévoit des modalités trop lourdes menaçant des déploiements de façon déraisonnable, un contrôle politique doit pouvoir le signaler. Tel peut être le rôle de la C...

Il ne semble pas opportun que le décret fixant les modalités de l'autorisation et de la composition du dossier de demande d'autorisation ou de renouvellement comprenne des dispositions relatives au respect du déploiement des réseaux radioélectriques mobiles sur le territoire. Les deux situations n'ont pas de lien juridique entre elles. Ainsi l...

L'alinéa 10 détermine la marge d'appréciation dont dispose le Premier ministre pour refuser une autorisation d'exploiter : or, passer d'un risque « sérieux » à un risque simple revient non pas à élargir le champ de contrôle, mais à diminuer fortement la marge d'appréciation laissée au Premier ministre. Votre amendement aurait donc pour effet d...

Si l'objectif de votre amendement est louable, j'y suis toutefois défavorable. En effet, l'article 1er de la proposition de loi prévoit que l'autorisation sera délivrée uniquement pour certains modèles et certaines versions de dispositifs matériels ou de logiciels. Au rythme actuel de l'innovation, l'opérateur aura nécessairement à se soumettr...

Cet amendement aurait pour effet de contraindre l'appréciation du Premier ministre : il relève de l'injonction du Parlement au pouvoir exécutif, laquelle est interdite par la Constitution. Avis défavorable.

Votre préoccupation est tout à fait légitime, mais je ne pense pas que la remise d'un rapport annuel soit appropriée en la matière. Premièrement, en effet, la remise d'un rapport est source de lourdeurs administratives pour les opérateurs, qui doivent déjà se soumettre à de nouvelles obligations dans le cadre du régime de l'autorisation préalab...