Les amendements de Éric Coquerel pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, la France est malade. Cette maladie se propage ; cette maladie, c'est la misère. La France, 66 millions d'habitants, comptera à la fin de l'année 10 millions de pauvres ; 8 millions de Français vont chercher, la boule au ventre, une aide alimentaire. « Nous n'avons jamais vécu une situation pareille depuis la seco...

Seules, parce que l'État n'est plus là. Le Président est parti en guerre contre un virus, paraît-il, mais il a capitulé face à la misère. Non, vous n'êtes plus là : moins de 1 % des 100 milliards du plan de relance est consacré au soutien aux personnes pauvres et précaires. Il aurait pourtant suffi de 7 milliards d'euros pour éradiquer la grand...

Dans une société solidaire, la gratuité des premiers mètres cubes d'eau, de l'électricité et du gaz ne serait pas un cadeau, mais une juste mesure contre la misère.

Dans une société solidaire, annuler la réforme de l'assurance-chômage, augmenter les minimas sociaux et automatiser leur versement ne serait pas une faveur, mais une juste mesure contre la pauvreté.

Collègues, écoutez la voix de nos anciens. C'était il y a 170 ans. Victor Hugo était là, sur les mêmes bancs que nous, et disait : « Je ne suis pas de ceux qui croient qu'on peut supprimer la souffrance en ce monde. Mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu'on peut détruire la misère. »

Collègues, il n'y a pas besoin de décréter la guerre à la misère pour éradiquer cette lèpre, simplement de tendre la main. Alors, à ceux et celles qui se taisent, qui se cachent sous leur capuche dans les files d'attente alimentaires, je dis : n'ayez pas honte de revendiquer la solidarité. Je demande au Gouvernement ce qu'il compte faire pour ...