Les amendements de Éric Diard pour ce dossier

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Je rappelle le chiffre : 50 millions de poussins. Quand je disais que ce sont des méthodes barbares… Monsieur le rapporteur, vous nous dites que cette question relève de la voie réglementaire, mais je rappelle que 30 % de la récente loi relative aux violences sexuelles et sexistes relevait du domaine réglementaire. Je ne vois donc aucun problè...

Je souhaite vraiment que ce dossier avance ; je retire donc mon amendement au profit de celui de M. Dombreval.

Cet amendement vise à conditionner le respect du bien-être animal à l'obtention de labels, signes d'une alimentation équilibrée, respectueuse du savoir-faire français et de la condition animale, et chers à nos concitoyens.

La France est la première nation agricole d'Europe. Nous comptons sur notre territoire plus de 1 000 établissements d'abattage agréés, avec 2 000 agents présents sur ces sites, ce qui représente environ 1 200 agents à temps plein. Pourtant, vous le savez, suite aux inspections de ces établissements effectuées en 2016 – nous nous souvenons tous...

Les agents en poste fixe ne se saisissent que trop rarement en cas de non-conformité exceptionnelle. La création de l'échelon départemental permettrait de rendre bien plus efficace la protection animale tout en rationalisant les dépenses.

Je sais que ce n'est pas facile à mettre en place mais, sans entrer dans le débat sur les avantages et les inconvénients, je veux vous faire part d'une anecdote : dans le cadre du Parlement des enfants – 577 députés venant de 577 classes – , la classe de ma circonscription a justement proposé de prévoir des doggy bags dans la restauration scola...

Cet amendement est similaire à celui de mon collègue Olivier Falorni, qui a tout dit, et bien dit. Il s'agit d'une promesse du Président de la République. L'application du dispositif, qui avait été adopté dans la précédente législature, serait aussi utile du point de vue de la formation et de la protection des salariés, car il permettrait de m...

Je rappelle à mes chers collègues que nous en sommes à un stade du texte où c'est du bien-être animal qu'il est question ; je ne savais pas que l'on pouvait parler des SDF ou des EHPAD. Tout ce que l'on peut remarquer, c'est qu'il y a dans notre société une extension de la vidéosurveillance. Moi aussi, dans la ville dont j'étais maire, j'ai fa...

Nous sommes bien d'accord. Dans le meilleur des mondes, si les animaux étaient abattus en étant anesthésiés, il y aurait moins d'arrêts maladie et moins de souffrance des salariés au travail. J'aimerais enfin une précision sur l'amendement de M. Dombreval. Qu'est-ce qui empêche de conduire dès à présent une expérimentation ? En d'autres termes...

La question du bien-être animal, à mon avis, ne se pose pas seulement au moment de l'abattage. Or j'ai l'impression que l'article 13 se focalise plutôt sur lui, au lieu de tenir compte de l'ensemble de la vie des animaux. Il faut les faire vivre dans des conditions adaptées à leur nature. À mon avis, c'est l'intérêt même de notre agriculture d...

Il va à l'encontre de celui présentée à l'instant par la rapporteure pour avis puisqu'il est indéniable que les associations de protection des animaux sont des acteurs très importants dans l'évolution des législations sur ce sujet. Il ne faut pas nier que, sans les vidéos d'abattage diffusées sur les réseaux sociaux, aucune enquête n'aurait été...

Je serai très bref. Les réponses du rapporteur et du ministre me rappellent une phrase d'un essayiste français, selon lequel la plupart d'entre nous aiment les animaux, mais notre compassion s'arrête au bord de notre assiette.

Mon propos s'inscrira dans le droit fil de celui de M. Bournazel. Le candidat Emmanuel Macron, devenu Président de la République, s'était quand même engagé, je le rappelle, à faire disparaître l'élevage en batterie des poules pondeuses au profit des élevages alternatifs. Je salue l'évolution que nous allons décider mais quelle date limite fixer...

J'entame ici la présentation de plusieurs amendements qui me tiennent particulièrement à coeur. Pour ma part, les dispositions de l'article me semblent louables, mais j'estime qu'il en manque une relative au bien-être animal. Comme vous le savez, chers collègues, le Français tient de plus en plus à connaître l'origine de son repas, ses qualité...

Monsieur Chassaigne, le bien-être animal et le bien-être des salariés ne sont en rien incompatibles ! Je ne comprends pas votre observation. Monsieur le rapporteur, vous parlez d'affirmation gratuite. Mais si le consommateur savait dans quelles conditions barbares sont parfois élevés et abattus les poulets et les lapins, croyez-vous qu'il cont...

Monsieur le rapporteur, je précise que, en français, lorsque l'on parle de « steak de boeuf », de « caviar d'aubergine » ou de « caviar d'esturgeon », le terme qui compte est non pas le premier, mais le second. Je comprends très bien votre intention : une personne qui achète un steak de boeuf veut qu'il contienne du boeuf et non un mélange de t...

J'aimerais juste demander à M. le rapporteur en quoi la transparence et la traçabilité pourraient être source d'angoisse pour le consommateur.

Je ne comprends pas en quoi la connaissance du mode d'abattage d'un animal poserait problème. Il n'est pas là question de parcelle, mais simplement du mode d'abattage. Mais il ne faudrait pas informer les consommateurs ! Il faudrait jeter un voile pudique sur cette pratique ! Cela n'a pas de sens. Nous sommes au XXIe siècle, et il est normal qu...