Les amendements de Éric Woerth pour ce dossier
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Ce que nous vivons est une crise politique. Ce n'est pas une crise économique ; bien des gouvernements auraient d'ailleurs aimé bénéficier de telles conditions économiques sur une telle durée. Et pourtant, nous avons rarement vu autant de colère et de désespérance dans les rues et dans les campagnes françaises. Ce n'est pas une crise comme les...
... contrairement à ce que vous pensez, monsieur le président Le Gendre. Cette crise était pourtant prévisible. Elle s'est écrite en trois temps. Le premier temps a été, il y a plus d'un an, le vote du budget pour 2018.
Rappelez-vous : à cette occasion, vous avez décidé d'augmenter la fiscalité sur les carburants, dès 2018, de 7,6 centimes par litre pour le gazole et de 3,9 centimes par litre pour l'essence. Dès le mois d'octobre 2017, Les Républicains vous ont mis en garde et demandé de modifier votre texte.
Nous vous alertions en ces termes : « Une telle hausse des taxes sur les carburants est intenable et pénaliserait directement tous les Français qui doivent utiliser leur voiture tous les jours. » Nous proposions une autre trajectoire, c'est-à-dire une autre hausse de la fiscalité, qui aurait réduit l'augmentation des taxes sur les carburants. M...
Deuxième acte : le projet de loi de finances rectificative pour 2018 voté il y a quelques jours. Nous avons de nouveau essayé de vous alerter sur la crise qui se préparait. Nous vous demandions, bien avant l'apparition du premier gilet jaune, de geler les taxes sur les carburants en 2018 pour éviter la nouvelle hausse prévue par le Gouvernement...
Mais, monsieur le Premier ministre, quand le cap n'est pas bon, il faut en changer ! Il vous aura fallu trois semaines de saccages et de blocages pour enfin réagir et pour, dans les pires conditions, remettre en cause vos propres décisions. Vous avez donné l'impression d'avoir entendu les Français ; les avez-vous seulement compris ? Vous êtes ...
Soit vous n'avez pas compris la gravité de la situation, soit vous persistez dans l'erreur. Retarder la hausse ne servira à rien. La seule réponse qui vaille, c'est l'annulation ! Il faut supprimer tout de suite la hausse de taxes pour 2019 et pour les années suivantes. On ne sort pas de la crise par l'ambiguïté ! En outre, quel est le sens du...
Il y a une façon très simple de respecter les règles européennes : s'attaquer enfin à la question des dépenses publiques. Mais c'est un domaine dans lequel vous n'avez rien proposé, vous contentant d'engranger des recettes fiscales supplémentaires. Par votre politique fiscale injuste, vous avez divisé la France. Depuis votre arrivée au pouvoir...
Nos concitoyens sont un peu fatigués des discours technocratiques. Vous intellectualisez vos réformes alors qu'il faut les humaniser. Il ne faut pas n'écouter les Français que lorsqu'ils klaxonnent autour d'un rond-point ! Nos concitoyens comprennent parfaitement l'importance de la transition énergétique, pour eux-mêmes et pour leurs enfants. ...
... en priorité la hausse brutale de la CSG pour les retraités, premier signal d'injustice fiscale que vous avez adressé aux Français. Il faut également supprimer le gel des pensions de retraite et d'invalidité ainsi que des allocations familiales, mais aussi procéder à une désocialisation totale des heures supplémentaires et les exonérer d'imp...
Surtout, le pouvoir d'achat n'est pas uniquement une affaire de taxes. Si les revenus d'activité ne progressent pas, il n'y aura pas d'augmentation du pouvoir d'achat. Il faut donc tout mettre en oeuvre pour augmenter les salaires, non grâce à une augmentation artificielle du SMIC, qui créerait davantage de chômage et de pauvreté, mais grâce à ...
Plus d'activité, c'est plus de redistribution. Mais vous n'avez engagé aucune mesure sérieuse pour y parvenir. Votre priorité devrait être de dialoguer avec les sociétés et avec les parlementaires pour réussir à réduire les taxes de production qui étouffent les entreprises françaises. La crise du pouvoir d'achat est loin d'être terminée. Jusqu...
Car d'autres nuages noirs menacent le pouvoir d'achat des Français. Ces derniers sont déjà à cran ; imaginez leur réaction lorsqu'en janvier prochain, du fait du prélèvement à la source, ils verront une rémunération plus basse sur leur feuille de paie.
Monsieur le Premier ministre, vous n'avez pas voulu écouter les Français. Vous n'avez pas non plus écouté l'opposition, en particulier Les Républicains. Ouvrez les yeux, tendez l'oreille, changez tout : votre comportement, votre méthode, votre politique. C'est alors seulement que la France pourra peut-être sortir de la crise dans laquelle vous ...