Les amendements de Fabien Roussel pour ce dossier
7 interventions trouvées.
Donner plus de contrôle et de pouvoir aux parlementaires : qui, dans cet hémicycle, pourrait s'opposer à une telle ambition ? En tout cas, l'objectif affiché à l'occasion de la création de ce printemps de l'évaluation aurait pu être de nature à nous rassembler. Malheureusement, le compte n'y est pas, pour des raisons qui tiennent à la fois à la...
Sans autre rapporteur, et avec ce seul rapport, notre groupe ne dispose pas des moyens d'exercer cette mission et, sans rapporteur, nous ne disposons que de deux minutes d'intervention sur les diverses missions. Deux minutes, monsieur le ministre, pour juger et pour évoquer des centaines de millions d'euros, voire des dizaines de milliards ! Co...
Dans de telles conditions, le contrôle de l'action gouvernementale tient plus d'une succession d'auto-satisfecit que d'un véritable échange avec les parlementaires dans toute leur diversité. C'est là un premier regret. Mais il y a plus regrettable encore que ces problèmes de forme. Dans le contexte actuel, décider d'évaluer les conséquences du...
… se servent de la crise actuelle pour déployer des plans sociaux prévus de longue date. Il est regrettable que l'État ne soit pas plus exigeant envers elles.
Il aurait fallu, en quelque sorte, que l'État pose des gestes barrières face à ceux qui cherchent à faire financer par l'argent public leurs destructions d'emplois et la délocalisation d'une part de leur activité. Comment peut-on imaginer, par exemple, que Renault, entreprise détenue à 15 % par l'État, puisse détruire 4 600 emplois et fermer de...
… afin de pouvoir aider directement nos PME et TPE, dont certaines ne peuvent pas bénéficier du PGE, le prêt garanti par l'État, et d'intervenir dans le capital des groupes, alors que la BPI, la Banque publique d'investissement, ne le fait pas puisque, comme on le sait bien ici, elle n'aide que ceux qui vont bien, et non pas ceux qui souffrent.
L'argent public, celui de nos impôts, doit servir à défendre les intérêts de la nation, et non pas ceux du marché et de la finance. Voilà ce dont nous aurions aimé parler lors de ce printemps de l'évaluation. Or, dans un tel exercice, nos marges de manoeuvre sont bien faibles, quand le budget de la nation lui-même est soumis à l'approbation de...