Les amendements de Fabien Roussel pour ce dossier
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Monsieur le Premier ministre, l'acte II que vous venez de définir ne va pas répondre à l'urgence climatique ni aux demandes de la majorité de nos concitoyens. Voici dès lors la déclaration de politique générale que les députés communistes, démocrates et républicains vont faire aux Français. D'abord, répondre à l'urgence pour notre industrie me...
Nous proposerons le 1er juillet une hausse de 20 % du SMIC en deux ans, dans le privé comme dans le public. Et nous mettrons en place dès cet été une conférence nationale des salaires pour que l'ensemble des salariés en bénéficient. La hausse des salaires doit venir des entreprises et non pas de nos impôts, comme vous le faites, car au final c...
Ce sera autre chose que les CDD, les contrats Uber ou intérimaires qui précarisent encore plus les femmes, les jeunes et les salariés. Nous voulons faire rimer travail avec sécurité et dignité, et non, comme vous le faites, avec précarité et pauvreté. La justice pour tous, c'est aussi la justice pour les plus fragiles, comme pour nos retraités...
Nous mettrons alors au centre de la République les citoyens et la commune comme l'échelon principal de la démocratie et premier service public de France.
Nous répondrons enfin à l'exigence de justice fiscale par la révolution fiscale, indispensable pour financer les mesures d'urgences que je viens d'évoquer. Nous rétablirons tout d'abord l'impôt de solidarité sur la fortune et annulerons une série de mesures et niches fiscales coûteuses telles qu'entre autres le crédit d'impôt compétitivité emp...
Nous déciderons de mener une lutte sans merci contre la fraude et l'évasion fiscale, d'en faire enfin une grande cause nationale et de l'inscrire dans notre Constitution. Pas besoin d'un énième rapport : la triche est là, sous vos yeux ! Le manque à gagner pour notre pays est compris entre 80 et 100 milliards d'euros. Avec une liste réelle des...
En mettant tout en oeuvre pour récupérer de telles sommes, nous disposerions ainsi de ressources nouvelles pour nos services publics, pour nos écoles, pour une audacieuse politique de la mer digne de notre rang de deuxième puissance maritime, mais aussi pour enclencher enfin la transition écologique.
L'urgence, c'est aussi et surtout le climat. Nous proposons donc de revenir sur la privatisation de la SNCF et de baisser la TVA sur les transports collectifs.
Là où vos choix conduisent à fermer de petites lignes et à multiplier les cars et les camions sur la route, nous préférons, nous, doubler le fret ferroviaire et rendre gratuits les transports en commun partout où c'est possible.
Nous proposons d'engager un vaste plan de rénovation thermique des bâtiments, que nous chiffrons, nous, au rythme de 500 000 par an, en y consacrant les financements publics correspondants. Enfin, nous voulons répondre au problème de la vie chère. J'ai déjà parlé des salaires, du travail, de la solidarité, mais il y a des factures qui ne cess...
Monsieur le Premier ministre, oui, le capitalisme est à bout de souffle : ce n'est pas moi qui l'ai dit, c'est le Président. Vous ne proposez rien d'autre que d'y rester. Le chemin que vous nous proposez a pourtant été mille fois parcouru : il conduit à une impasse, pour nous comme pour la planète. Nous voulons sortir de ce chemin du dogme de...