Les amendements de Fadila Khattabi pour ce dossier
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Nous sommes tous d'accord, au sein de cette Assemblée, pour affirmer qu'existe aujourd'hui une véritable urgence sociale à laquelle il nous faut apporter des réponses claires et efficaces. En effet, la précarité dans laquelle vivent un grand nombre de nos concitoyens est intolérable, et notre objectif commun est d'assurer à tous un niveau de v...
… et je le suis d'autant plus que je suis moi-même élue locale ! Toutefois, encore faut-il que ces expérimentations répondent aux défis majeurs que nous devons relever. Le dispositif de revenu de base que vous proposez repose sur le principe de l'inconditionnalité, ce qui inscrit ce texte dans une démarche contraire à la nôtre. En effet, depui...
Est-ce un changement de paradigme ? Oui, et nous l'assumons. Deux chiffres illustreront mon propos : 49 % des personnes bénéficiant du RSA le touchent toujours au bout de quatre ans, et 10 % au bout de dix ans.
C'est cela, la réalité ! Ce constat, qui se double du problème du non-recours aux aides, doit non seulement nous alerter mais aussi nous alarmer ! À ce sujet, j'aimerais citer le rapport de Claire Pitollat dont les conclusions sur les bénéficiaires du RSA, qui sont sans appel, indiquent qu'il faut favoriser l'accompagnement dans l'accès aux ai...
Telle est notre réponse aux mutations économiques et aux besoins de nos entreprises. Je rappelle qu'à ce jour plus de 200 000 offres d'emploi restent non pourvues. Nous devons remettre les citoyens au centre du jeu en les rendant acteurs de leur parcours professionnel tout en les aidant à l'élaborer.
C'est l'objet de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel qui a conduit à une refonte totale de notre système de formation professionnelle et d'apprentissage.
Pour ce faire, un budget sans précédent de 15 milliards d'euros sur cinq ans a été déployé par le biais du PIC, le Plan d'investissement dans les compétences.
Les jeunes ne sont pas en reste. Le budget de l'emploi pour 2019 prévoit de renforcer des dispositifs comme les écoles de la deuxième chance ou la garantie jeune qui favorise le retour à l'emploi des jeunes précaires de 16 à 25 ans. Ce dispositif sera d'ailleurs étendu à 500 000 jeunes d'ici à la fin du quinquennat. Les jeunes de moins de 30 a...
Je n'oublie pas non plus le dispositif « Territoires zéro chômeur de longue durée ». Ces mesures, vous l'aurez compris, ne remettent pas en cause la nécessité des aides sociales dans notre pays.
Nous devons protéger notre système de protection sociale, qui est précieux, mais pour le protéger il nous faut aussi le réformer ! Tel est l'objet du revenu universel d'activité qui permettra de rationaliser le versement de ces aides et de garantir ainsi à toutes et à tous « un seuil minimal de dignité ». Compte tenu de ces mesures, mais aussi...