Les amendements de François Cornut-Gentille pour ce dossier
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J'ai été très attentif, voilà deux semaines, aux explications données par le Premier ministre et par vous-même, monsieur le ministre, sur la suppression du financement interministériel du surcoût des OPEX. Vos justifications s'appuient, en fait, sur deux principaux arguments : la progression importante du budget de la défense le permet et la so...
J'ajoute que votre reniement s'effectue dans des conditions encore plus blessantes pour nos armées que lors de l'annulation de 800 millions de crédits en juillet 2017.
À l'époque, cette suppression de crédits s'expliquait par la très forte pression de Bruxelles sur la France ; aujourd'hui, rien de tel ne peut venir justifier votre choix, et vous avez donc recours à cet enfumage comptable et budgétaire, pour reprendre les mots du général de Villiers, afin de renier votre propre parole. Le second problème poli...
Chacun connaît désormais les termes de ce débat, qui est important. Chers collègues de la majorité, que je vois consulter vos ordinateurs, il va falloir vous prononcer sur une disposition importante. Charles de Courson et Charles de la Verpillière ont eu tout à l'heure des paroles graves, à la hauteur de l'enjeu, qui n'est pas simplement de sa...
Je veux répondre à M. le ministre et appeler l'attention de mes collègues de la majorité sur le fait qu'il n'a pas répondu à nos questions.
De deux choses l'une, en effet : ou l'on change la loi de programmation militaire, auquel cas il faut le dire et modifier le budget de la défense en conséquence, ou on la maintient.
On ne peut pas accepter ce que la majorité s'apprête à décider – à moins qu'elle n'ait un sursaut d'honneur. En effet, monsieur le ministre, en matière de sincérité budgétaire, beaucoup de choses critiquables ont été faites dans le passé. Mais ce n'est pas le sujet ! On ne tenait guère parole autrefois, dites-vous, mais c'est exactement ce que ...
Depuis le début de ce débat, le Gouvernement comme la majorité se vantent de présenter un PLFR purement technique, sérieux, empreint de sincérité budgétaire. C'est peut-être vrai sur certains sujets. En revanche, ce n'est pas audible quand il s'agit de la défense. Car il y a bien là un problème moral et pas technique, un problème de sincérité –...
Dernier point, monsieur le président : il y va du respect de la volonté populaire, parce qu'il y a un consensus sur le sujet, au-delà des clivages partisans. La seule opposition est à Bercy. Monsieur le ministre, êtes-vous le porte-parole de votre ministère ou allez-vous respecter la volonté nationale ?
D'une manière générale, je n'ai pas envie de polémiquer ; c'est encore moins le cas lorsqu'il s'agit des crédits de la défense. Si le ministre a pris soin de prendre longuement la parole, ce dont je le remercie, il ne nous a pas pour autant apporté de réponse sur le fond. Il nous a ainsi expliqué comment marchaient le gel et le dégel de crédit...