Les amendements de François Pupponi pour ce dossier

12 interventions trouvées.

On ne peut bien sûr qu'être favorable à l'accroissement des crédits alloués à de telles politiques. Mais, quand vous les accompagnez pour les sortir des hôtels, où les associations et les préfectures vont-ils reloger ces familles ? Si vous ne donnez pas des ordres très précis à vos préfets et à leurs directions de la cohésion sociale – DCS – ,...

Je vous propose, monsieur le président, de défendre ensemble la dizaine d'amendements que j'ai déposés, et qui déclinent strictement les recommandations du plan Borloo. Ce plan, commandé par le Président de la République et remis par Jean-Louis Borloo dans les conditions que l'on connaît, n'a pas été retenu. J'en ai décliné, financièrement et b...

Vous me répondez en défendant votre politique. Je l'ai saluée, je n'y suis pas opposé, mais je pense que, malheureusement, à la fin de l'année, nous devrons dresser un constat d'échec parce que le co-investissement n'aura pas fonctionné. Dans l'intérêt du pays, au vu de la dégradation de la situation dans les quartiers – les agressions, les jeu...

Monsieur le ministre, sur ce point, quelque chose me gêne. Selon le discours du Gouvernement, le pouvoir d'achat des Français devrait augmenter, puisqu'ils ne paieront plus de taxe d'habitation et puisque les cotisations sociales diminueront. Les Français devraient ainsi constater une amélioration substantielle de leur pouvoir d'achat, à la foi...

Je vous en conjure, monsieur le ministre : ne pénalisez pas ces personnes qui ne bénéficieront nullement de vos mesures de pouvoir d'achat. Ne diminuez pas le rapport entre le loyer et l'APL. C'est simplement cela que nous demandons : que ces personnes, les plus faibles, celles qui ne bénéficieront pas de vos mesures, ne soient pas affectées pa...

Monsieur le ministre, il y a un moment où le principe de réalité va s'imposer à vous. Les sujets dont vous parlez, tout le monde les connaît. Nous savons tous ce qu'il faut faire. Dans les coeurs anciens, il faut de la rénovation…

… et de l'accession. Quand on rase un immeuble insalubre dans un coeur ancien parce qu'on ne peut pas le rénover, il faut bien qu'on construise un immeuble neuf à la place. Le problème, c'est que, dans ces territoires-là, pour des micro-opérations, les opérateurs ne sont pas intéressés parce que cela leur coûte trop cher. Il faut donc d'abord ...

Si, le principe est le même : il s'agit de définir comment on doit intervenir dans les coeurs anciens. L'ANRU était elle aussi intervenue dans ce domaine, à une certaine époque. Tout cela est bien connu. Le problème, c'est qu'une fois que vous avez soit rénové, soit rasé puis reconstruit, il faut bien que des gens achètent. Pour cela, il faut ...

Je suis d'accord, mais, pour le coup, si l'on pouvait éviter les amendements d'appel, à l'occasion desquels on parle pendant cinq minutes pour finir par les retirer, on gagnerait du temps !

Vous ne pouvez pas nous demander de faire un effort si la majorité n'en fait aucun. Si personne ne veut faire d'effort et que chacun défend ses amendements, suspendons la séance et reprenons-la à vingt et une heures trente. Cela ne me pose aucun problème. En revanche, si nous, nous faisons des efforts, il convient que la majorité en fasse aussi.

Les financements attribués aux massifs du continent ne sont pas les mêmes que ceux alloués au massif corse. La loi montagne a fait de la Corse une « île montagne ». Le problème de la Corse est qu'elle forme une montagne sur une seule région.

Oui, mais sur le continent les financements pour le même massif sont plus importants que pour le massif corse. Qu'on m'explique pourquoi… Qu'on m'explique cette distorsion historique. Auparavant, il fallait qu'un massif couvre deux régions, si bien qu'il était plus facile de trouver des financements. En raison de sa particularité insulaire et p...