Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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… et à expliquer pourquoi nous sommes opposés à la retraite par points. En plus de ce changement, vous baissez la part des retraites dans le PIB de 14 à 12,8 %, alors que vous savez qu'il y aura des centaines de milliers de retraités supplémentaires.

Deuxième point : pourquoi voulez-vous calculer les pensions sur la totalité de la carrière et non plus sur les vingt-cinq meilleures années ? Ce n'est pas lié à la retraite par points, c'est une autre règle que vous glissez dans le texte. Enfin, vous instaurez un mode de calcul complètement incompréhensible. Je cite l'article 8 : « une retrait...

M. Turquois était présent aux états généraux de l'alimentation. Lors du débat sur la loi du 30 octobre 2018 sur l'agriculture, je lui ai dit que vous construisiez une usine à gaz incompréhensible qui ferait le jeu des distributeurs. Je n'ai cessé de le répéter. On m'a dit : mais non, il n'en sera rien. On voit ce qu'il en est aujourd'hui. À la ...

De la même manière, je vous dis aujourd'hui – on pourra le vérifier, même si vous ne serez plus sur ces bancs depuis très longtemps – à quoi conduiront la retraite par points et tout le reste que vous faites passer en même temps : oui, tout cela conduira à la baisse des pensions !

M. le rapporteur m'a mis au défi de trouver mention dans le texte que les pensions de retraite seraient plafonnées à 14 % du PIB. Voici un extrait de l'avis du Conseil d'État : « Le Conseil d'État constate que le projet a pour objectif de stabiliser la dépense liée aux retraites à 14 % du PIB. Or le nombre de personnes de plus de soixante-cinq ...

Par ailleurs, si l'on se réfère au tableau no 39 de l'étude d'impact intitulé : « Effet de la réforme sur les dépenses de prestations à horizon 2050 », on constate que la trajectoire des dépenses rapportée au PIB évolue de la manière suivante : 13,6 % en 2025, 13,5 % en 2030, 13,3 % en 2040, 12,9 % en 2050.

Vous n'allez pas dire franchement aux Français : « Nous allons baisser la part consacrée aux retraites dans la richesse nationale, …

Le fondement de tout cela, c'est que nous n'avons pas confiance en vous, et les Français non plus.

On ne peut pas avoir confiance en une majorité qui parle de justice sociale alors que les grands marqueurs de son quinquennat ont été la suppression de l'impôt sur la fortune

Malgré votre difficulté à voir à 180 degrés, je veux, moi aussi, saluer votre présidence. Monsieur le rapporteur, vous m'avez lancé au défi. Or les données relatives au plafonnement des retraites figurent bien dans l'avis du Conseil d'État et dans l'étude d'impact. Je ne sais pas combien de coups j'ai gagné à la buvette, mais le fait est que l...

J'en garde ici la trace. Ça ne peut pas vous faire de mal d'avoir un fumet, un échantillon de ce que pourraient être le bruit et l'odeur du pays réel…

… lorsque vous rentrerez dans vos circonscriptions avec l'immense satisfaction d'avoir réformé le système de retraite. Je viens vous en apporter un avant-goût, et je pense que vous devriez m'en remercier.

Quant au raisonnement de M. Petit selon lequel le PIB sera multiplié par quatre au cours des prochaines décennies, depuis que je suis né – c'est-à-dire depuis 1975 – et déjà même dans le ventre de ma mère, je n'ai entendu que ce mot : croissance ! La croissance était censée nous apporter le bonheur, l'emploi et la prospérité, et, aujourd'hui, ...

Cela ne me rassure pas pour nos retraites car vos projections économiques sont fondées sur des hypothèses plus qu'incertaines : nous n'avons aucune garantie que le taux de croissance continuera de croître, nous faisant prospérer indéfiniment. D'ailleurs, je ne le souhaite pas ! Notre gâteau est déjà pourri : la solution n'est pas de le faire gr...

Vous avez fait campagne au Havre ! Vous débarquez au milieu de la discussion et vous dites : « Le débat est terminé ! »

En tout cas, nous sommes d'accord pour la suspendre jusqu'aux élections municipales, jusqu'à la conclusion de la conférence de financement, jusqu'à ce que vous nous remettiez une étude d'impact qui permette de connaître réellement les effets du projet de loi. Cet après-midi, nous avons eu un échange concernant l'utilité de notre action au Parl...

Vous inscrivez dans la loi que les jeunes vivront moins bien que les générations qui les auront précédés, alors que, déjà, la précarité est devenue la norme pour eux : génération Uber, des diplômes dévalorisés, des loyers à payer à de vieux propriétaires et un héritage qu'ils ne toucheront pas avant 60 ans. Sur le plan écologique, ils ont déjà ...

Il est rédactionnel et tend à remédier à une imprécision de l'amendement proposé par nos camarades communistes en remplaçant le mot « aux » par les mots « à tous les ». Ce que vient d'exposer M. Roussel illustre par ailleurs ce que je disais tout à l'heure à propos de ce chauffeur de car fictif

qui serait né en 2004 et prendrait sa retraite à 65 ans : vous inscrivez dans la loi le fait que la norme est désormais le recul social. Voilà ce que vous êtes en train de faire avec ce projet de loi ! Alors que, depuis le milieu du XIXe siècle, …

… tout l'effort des forces organisées, des partis, des syndicats et du mouvement ouvrier a au contraire visé à une amélioration de notre sort et du destin des classes populaires, nous devrions y renoncer aujourd'hui ? Nous nous sommes libérés progressivement du temps de travail : ça a été le travail des enfants, qui a été repoussé à 10 ans, pu...