Les amendements de François Ruffin pour ce dossier
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Bien sûr que cela va de soi ! Mais il y a tout de même une limite : nous en discuterons par la suite, mais il n'y a aucune raison d'avoir des trémolos dans la voix. Nous parlons seulement de 200 millions d'euros. Si on les divise par les 700 000 auxiliaires de vie sociale, cela fait 25 euros par mois et par auxiliaire.
Voilà la réalité de ce que vous proposez aujourd'hui ! Ce sera donc très nettement insuffisant pour transformer le métier et porter le salaire des auxiliaires de vie sociale au-dessus du SMIC mensuel.
Si ! Il s'agit bien de cela, et ce sera insuffisant pour transformer le métier et bouleverser l'organisation horaire. Mais, madame la ministre, je le prends comme un premier pas – …
… un premier pas, pas un bond en avant, ni un saut de géant ! C'est une chose que je n'accepte pas d'entendre. Un premier pas, donc, et 25 euros que ces femmes – car il s'agit à 85,5 % de femmes – prendront évidemment très volontiers pour remplir leur frigo.
Mais il faut également montrer les limites de votre proposition : d'un côté, on propose une baisse des impôts de 10 ou 20 milliards d'euros, de l'autre, on propose 200 millions pour les aides à domicile : c'est cent fois moins ! Je l'ai déjà dit dans cette assemblée : pour les pauvres, c'est toujours en millions, pour les riches, c'est toujours...
C'est un premier pas : il n'y a pas lieu de pousser des cocoricos comme si nous étions sur la ligne d'arrivée, mais prenons déjà ce premier pas. Monsieur le ministre, je tiens à rectifier ce que vous avez dit. Mon sous-amendement no 2744 tend à insérer le mot « dignité » après le mot « attractivité », et non pas à l'y substituer. Je demande, du...