Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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Nous assistons à un mauvais remake. La proposition de loi relative à la déconjugalisation de l'allocation aux adultes handicapés ne cesse de revenir dans cet hémicycle et, comme à chaque fois, le Gouvernement et la majorité sont seuls face aux autres groupes politiques de l'Assemblée, face aux associations et aux fédérations, face aux manifesta...

Les députés de la majorité traitent les députés de droite de « monstres » ; je me contente de parler de « bêtise » ! Le président du groupe La République en marche, Christophe Castaner, a déclaré face aux membres de son groupe : « Les cons, c'est nous. » Pourquoi êtes-vous des cons ? Parce que…

Par ces mots, que demande M. Castaner aux membres de la majorité ? Il les invite à faire preuve de discipline, à resserrer les rangs et à voter en bloc comme des moutons.

On a bien compris que vous alliez procéder à un évidement, article après article, de cette proposition de loi, pour des motifs formellement techniques et au fond bidons, les mêmes que ceux que l'on entend lors de toutes les niches parlementaires depuis maintenant près de cinq ans : « On ne peut pas en passer par la loi parce que ces disposition...

Et pour le burn-out, on nous a dit qu'un projet de loi était en préparation mais il n'est jamais arrivé ! Quand nous intervenons au printemps sur les problèmes des jeunes, on nous rétorque que le Président de la République va prendre des décisions, mais rien n'est venu. Je le redis : ce qui me marque le plus, c'est la manière dont vous vous fa...

…non seulement à l'égard des députés ici présents mais aussi, et c'est bien plus grave, à l'égard des fédérations et des associations ainsi que de tous ces militants du handicap qui se mobilisent partout en France et qui réclament certaines mesures. Et vous, vous contentez de leur répondre que ce n'est pas vraiment ce dont ils ont besoin, comme...

En quoi consiste cet article ? Il vise à ce qu'une rencontre avec les principaux intéressés, à savoir la personne handicapée ou ses parents, soit organisée avant qu'une décision ne soit prise par la MDPH.

Hier, je me trouvais à Nancy où j'ai rencontré Olivier dont le fils souffre de cécité. Son gamin rentre à l'école, mais il ne bénéficie pas de l'assistance d'un AESH.

Que fait le père ? Il se rend à la MDPH pour rencontrer les personnes qui ont pris cette décision. On lui répond que ce n'est pas possible. Pour se faire entendre, il dit qu'il connaît un député ou je ne sais quel dessinateur ou chanteur renommé. Par crainte, on le laisse franchir la porte. À l'étage, il trouve quelques médecins dans une pièce...

C'est même de l'ordre de l'évidence et de la banalité. Madame la secrétaire d'État, j'en profite pour vous interpeller au sujet de l'article précédent. Vous nous dites que vous irez plus vite et plus loin, mais quand ? Quand les troubles psychiques seront-ils pris en compte ?

Pour s'opposer à la déconjugalisation de l'allocation aux adultes handicapés, Mme la secrétaire d'État cite le cas de sa fille qui y perdrait sur le plan fiscal.

Pourtant, dehors, les associations – APF France handicap, Collectif handicaps, UNAFAM, etc. – réclament unanimement cette mesure. M. le rapporteur fait allusion à son père. J'ai la chance immense de n'avoir, dans ma famille, personne qui souffre d'un handicap ; cela ne m'empêche pas d'être attentif à ce problème. Il y a deux jours, à Strasbour...

Il était étudiant en DUT information-communication ; on l'a placé, pour les vacances de Noël, dans un hébergement temporaire, et c'est là qu'il a rencontré Isabelle, aide médico-psychologique, pleinement valide. Ils se parlent, ils se plaisent. Lui qui, jusqu'alors, était privé de vie affective, découvre l'amour. Il y a droit. Ils vivent ensemb...