Les amendements de François Ruffin pour ce dossier
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Par respect pour M. le ministre, je vais revenir sur certains points qu'il a évoqués. Dans le département de la Somme, depuis 2017, les collèges comptent 627 élèves supplémentaires, soit l'équivalent d'un à deux collèges en termes de nombre d'élèves. En revanche, 556 heures d'enseignement ont disparu, représentant trente postes, donc un à deux ...
Qui a dit : « Nous donnerons accès à un accompagnant à tous les enfants qui en ont besoin pour avoir une scolarité comme les autres. Ces accompagnants auront un emploi stable et un salaire décent » ? C'est le Président de la République dans son programme de 2017. On en est très loin. Là, j'ai la fiche de paye d'Aline, qui habite dans mon coin,...
L'autosatisfaction dont vous avez fait preuve dans votre propos liminaire concernant les accompagnantes d'enfants en situation de handicap était hallucinante. J'ai l'impression qu'on vit sur deux planètes différentes ! Vous dites : nous parachevons un grand service public de l'école inclusive, nous avons amélioré les conditions d'exercice des ...
Je reviendrai tout à l'heure sur les propos des parents. Monsieur le ministre, vous ne pouvez pas dire que vous parachevez un grand service public de l'inclusion. Mettez-y les moyens, parce qu'aujourd'hui, ce n'est pas le cas !
Cette mutualisation, c'est pour faire de la politique du chiffre. Vous pouvez dire ainsi qu'il y a davantage d'élèves qui sont couverts par des accompagnants, ce qui est exact. Mais comment le sont-ils ? À moindre coût. C'est l'école inclusive low cost dont les parents eux-mêmes se plaignent. Valérie : « En deux ans d'école maternelle, mon fils...
Monsieur le ministre, vous me dites qu'il peut y avoir des exceptions, qu'il y a peut-être des situations difficiles dans mon coin, et vous me demandez les mails des personnes concernées afin de pouvoir y répondre au cas par cas.
Non ! C'est un problème structurel lié à la décision du Gouvernement de mutualiser le temps des accompagnantes d'enfants en situation de handicap afin qu'ils interviennent auprès de plusieurs élèves.
Je concède qu'il y a un progrès dans le fait de passer d'emplois aidés à des CDD de six ans – car il faut quand même faire six ans de CDD avant de sortir de la précarité, ce qui est quand même très long. Je reconnais également que l'intégration des AESH à l'équipe pédagogique ou l'établissement d'une grille indiciaire sont des progrès, mais ce ...
Malheureusement, vous cassez le sens du travail avec cette mutualisation qui oblige les accompagnantes à courir, à faire du saute-mouton d'un enfant à l'autre, d'une classe à l'autre, d'un établissement à l'autre. Et contrairement à ce que vous dites, ce ne sont pas là des exceptions : c'est la règle !
Pour cela, les MDPH ne notifient plus un nombre d'heures d'accompagnement par élève, mais indiquent seulement la nécessité d'un accompagnement, en restant floues sur les modalités. De cette manière, vous pouvez satisfaire à votre politique du chiffre et prétendre que chaque enfant est suivi, alors qu'il l'est fort peu !
Il vise à inclure les temps d'échange dans le décompte du temps de travail des AESH. Je cite Samira : « Il y a deux ans, je suivais un élève au collège. Je l'ai vu progresser et d'ailleurs, les profs le notaient dans son bulletin. Il s'était mis à s'exprimer en classe, parce que ce qui leur manque le plus, à ces enfants, c'est la confiance. Nou...
Venez donc plutôt rencontrer à la fois des accompagnants d'enfants en situation de handicap, des enseignants et des parents d'élèves. Acceptez mon invitation, monsieur le ministre, comme votre collègue Sophie Cluzel l'a fait. À Amiens, je lui ai fait rencontrer quatre accompagnantes d'enfants en situation de handicap, dont trois voulaient démis...
Monsieur le ministre, je n'ai pas bien compris. Quand vous avez répondu « Défavorable », cela concernait mon amendement ou bien mon invitation à venir rencontrer des enfants en situation de handicap, leurs parents, leurs AESH et leurs enseignants ?
Cet amendement vise à inclure le temps de préparation des AESH dans leur temps de travail, puisqu'il est considérable. Elles n'ont droit qu'à soixante heures de formation en tout, alors que pour apprendre à s'occuper d'enfants autistes, « dys », trisomiques ou porteurs d'autres handicaps, elles doivent se mettre à niveau en permanence, consulte...
Voilà, monsieur le ministre, comment l'absence d'AESH, auparavant présentes durablement auprès des enfants, peut perturber le bon déroulement des cours. Il y a des grandes lois sur lesquelles nous ne pourrons que constater nos désaccords ; mais là, je veux vous convaincre : je vous invite à revenir sur cette mutualisation qui est une manière de...
Ce que vient de dire Sébastien Jumel relève de l'évidence : au niveau des MDPH, on est passé de notifications individualisées à des notifications mutualisées. C'est pourquoi, monsieur le ministre, je parlais d'école inclusive low cost, où le nombre d'heures se trouve divisé par le nombre d'élèves. Je tiens à votre disposition un certain ...
Ils ont trait au même problème : le fait que de plus en plus d'enfants requièrent un suivi parce qu'ils entrent à l'école avec un handicap. Par conséquent, il faut soit fractionner le temps des professionnels, soit en recruter bien plus que vous ne le faites. J'ai sous les yeux, communiqué par notre camarade Jumel, un mail expédié le mercredi 8...
Je conclus temporairement cette séquence consacrée aux AESH. Monsieur le ministre, le silence que vous opposez à mon invitation est de ceux qui valent refus. J'en suis blessé sur le plan affectif.
L'amour-propre et l'amour souffrent ensemble ! Sérieusement, cela vous ferait du bien, monsieur le ministre, de venir à mes côtés rencontrer les AESH, les parents d'élèves, dont le mal-être est aujourd'hui profond en raison de cette mutualisation qui leur fait le plus grand tort. Cela vous dessillerait les yeux concernant la réalité des PIAL. V...
Je demande la VAR – assistance vidéo à l'arbitrage ! Je pense en effet vous avoir invité le premier, monsieur le ministre. Mais la VAR nous permettra de le vérifier. Vous ne pouvez pas faire du cas par cas lorsqu'il y a des milliers de situations différentes, monsieur le ministre. Il n'y a pas de tradition de lutte, chez les accompagnants d'en...