Les amendements de François Ruffin pour ce dossier
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Monsieur le ministre, nous voici à la fin du marathon. Je suis un nouveau député et je suis donc un peu surpris que ça se termine comme ça, vers trois heures du matin. Il s'agit donc de débattre tranquillement jusqu'au bout. C'est presque par hasard que je me suis saisi du dossier de l'agriculture : en début de mandat, on se dit qu'il nous fau...
Bien sûr. Je ne veux faire de jaloux sur aucun banc : Sébastien Jumel, André Chassaigne, et d'autres. Cela a été pour nous l'occasion de rencontres. Pour moi, le propos qui m'a le plus marqué a été celui de Bruno Dufayet, le président de la Fédération nationale bovine, venu en commission pour nous réclamer un nouveau contrat social entre les a...
Eh oui ! L'un des moments clés du débat que nous avons eu dans cet hémicycle est venu d'abord – il faut le dire – des bancs des Républicains, …
… qui ont interpellé M. le ministre et lui ont demandé : « Monsieur le ministre, pouvez-vous nous garantir qu'il n'arrivera pas en France de boeuf nourri aux farines animales ? » Silence de M. le ministre. Vous êtes remontés au créneau et avez reposé votre question : « Monsieur le ministre, pouvez-vous nous garantir qu'il n'y aura pas en France...
Il y a là une véritable schizophrénie dans la politique du Gouvernement. C'est un trou dans la raquette que ces accords, cette acceptation d'une mondialisation houleuse sur le terrain de l'agriculture. Le boeuf potentiellement nourri aux farines animales est évidemment un problème pour les agriculteurs et les éleveurs, mais aussi pour les conso...
On peut donc se demander à quoi sert un projet de loi de cette nature, qui prétend, entre autres choses, monter en gamme, quand on continue de s'inscrire dans cette mondialisation et de pousser plus avant le bouchon, …
… et quand on refuse de mettre en place – ce qui aurait été pour nous un cap – une exception française en matière d'agriculture. Or, on ne va pas du tout vers une telle exception. J'ai rencontré dans son verger, à Villeneuve-sur-Isère, me semble-t-il, dans la Drôme, un autre responsable de filière…
Régis Aubenas est responsable de la filière des fruits et légumes à la FNSEA. Ce sont des amitiés que j'aime bien, des amitiés qui transcendent les clivages. Évidemment, du fait que je suis à La France insoumise et de gauche, on ne s'attend pas que je me tourne naturellement vers la FNSEA, et c'est pour cela que j'apprécie régulièrement ces ami...
La première fois que j'ai rencontré Régis Aubenas, c'était l'hiver, il avait son bonnet sur les oreilles, il était dans son verger, où il fait notamment des pêches et des abricots, il m'a dit : « J'ai fait 75 000 euros de déficit cette année. Si je fais pareil l'année prochaine, je mets la clé sous la porte : ça n'en ferait qu'un de plus dans l...
Je suis insupportable ? Tant pis. Je poursuivrai mon propos – qui ne durera pas 57 minutes, rassurez-vous : je ne suis pas capable de réaliser les exploits de mon président Jean-Luc Mélenchon.
Ce n'est pas moi qui présenterai demain l'explication de vote au nom de mon groupe, mais il se trouve…
Au total, ce projet de loi a fait l'objet de 35 000 heures de discussion, sans compter les heures de discussion dans cette assemblée. Je me suis engagé personnellement, comme M. Potier et d'autres. Permettez-moi de prendre encore cinq minutes, et c'est tout.
Régis Aubenas me dit : « Un type qui s'appelle Milton Friedman a fondé l'école de Chicago. Ses théories économiques ultralibérales ont été adoptées d'abord en Amérique dans les années 1970 : il ne fallait plus d'État, plus de contrôle des prix – juste laisser faire le marché. » Je lui demande : « Donc, vous faites le lien entre Friedman et vos ...
L'article 18 porte sur « l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable. » La question…
Je vais donc présenter mon explication de vote en même temps, ce qui vous évitera de me voir revenir.