Les amendements de François Ruffin pour ce dossier
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Nous demandons un rapport qui permettrait d'évaluer le coût de l'optimisation fiscale en matière de mécénat culturel. Je vais prendre un exemple au hasard : la Fondation Louis Vuitton… Vous savez, madame la ministre, mes chers collègues, que Bernard Arnault apparaît en long, en large et en travers dans les Paradise Papers puisque l'immatriculat...
Vous ne répondez pas à ma question. Je ne dis pas que les mécènes sont des fraudeurs. Le parle, là, d'individus qui sont des fraudeurs puisqu'ils multiplient les filiales dans les paradis fiscaux et qui, en plus, bénéficient de l'optimisation fiscale. Je le redis : nous aurions pu voter un amendement de bon sens qui consisterait à interdire de...
Le menu commerce des indulgences – qui avait cours à la fin de la vie, quand les vieillards étaient arrivés au terme de leur existence – avait pour objet de laver leurs péchés. Par où cela passait-il ? Par l'Église.
Or c'est l'art qui remplit désormais cette fonction d'offrir une virginité. Celui qui, aujourd'hui, comme Bernard Arnault, vient déverser des centaines de millions d'euros dans l'art ne peut pas être complètement mauvais, se dit-on, alors même qu'il a peut-être bâti sa fortune sur le mensonge – comme on l'a vu chez moi, à Flixecourt – , avec de...
Vous avez parlé d'un opéra soutenu par une grande banque : il se trouve que celle-ci figure elle aussi au nombre des recordmen de détenteurs de filiales dans les paradis fiscaux.
Je pense qu'il s'agit de BNP-Paribas : vous pourrez regarder sur internet, et vous verrez que cette banque est régulièrement dénoncée par les organisations non-gouvernementales. Le premier moyen de financer la culture, comme le social ou l'éducation, serait de faire payer un impôt juste à ces multinationales.