Les amendements de Frédéric Descrozaille pour ce dossier

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J'hésitais à intervenir, peu désireux que je suis de participer à ce qui ressemble à une guerre d'usure ou à un marathon. Toutefois, nous vivons parfois, dans cet hémicycle, des moments d'authenticité et de sincérité qui sont de grands moments de démocratie, même s'ils sont émaillés d'empoignades. Au demeurant, être en désaccord et confronter l...

Nous pensons sincèrement que la réforme proposée constitue une amélioration pour le pays, pour les générations futures. Nous pouvons nous tromper, et vous pouvez ne pas être d'accord avec nous, mais, de grâce, cessez de nous reprocher d'être cyniques et méprisants, cela devient fatigant.

Quoi que vous pensiez, monsieur Coquerel, je vais essayer de vous prouver notre bonne foi sur ce sujet comme sur les autres. Un agriculteur n'est pas un salarié. Au cours de son activité professionnelle, il capitalise, et il génère du flux de revenus. Dans ce secteur, on ne peut donc pas se référer à un SMIC horaire sans constater qu'un tiers ...

C'est dans ce contexte que les retraites agricoles ont été sacrifiées depuis des décennies sur l'autel d'une politique qui a privilégié dès 1972, quand Jacques Chirac était ministre de l'agriculture, la transmission de l'exploitation – c'est-à-dire la subvention de l'achat en vue d'obtenir une réalisation du capital en fin de carrière. À cette ...

Les mots de « flux » et de « stock » sont grossiers, mais ils nomment une réalité. Les agriculteurs eux-mêmes le comprennent, et ne nous le reprochent pas.

Je me rends au Salon international de l'agriculture tous les matins depuis samedi, et n'ai pas rencontré un seul responsable professionnel qui nous ait reproché notre projet pour les retraites.

Ils nous font d'autres reproches ; j'ai été alpagué, mais pas sur ce point. Ils sont même atterrés par la tenue des débats dans l'hémicycle depuis dix jours.