Les amendements de Gilles Le Gendre pour ce dossier
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… de dépenses publiques et de déficit pour toujours plus de chômage et des services publics dont la qualité et l'accès sont de plus en plus inégalitaires, avec, au bout du compte, une triple dette financière, sociale et écologique qui obère notre avenir et celui de notre descendance. De cela, les Français n'ont plus voulu en 2017 et ne veulent ...
Ils ne veulent plus être les laissés-pour-compte du monde qui vient. Nous les avons entendus et, depuis dix-huit mois, nous répondons à leur demande.
La transformation de notre pays est engagée et, comme vous l'avez dit, monsieur le Premier ministre, elle doit être poursuivie sans relâche et avec une détermination sans faille. Encore une fois, réparer les erreurs du passé et nous préparer au monde qui advient, c'est ce qui fait à la fois la noblesse et la difficulté de notre tâche.
Il nous faut réussir ce passage, cette révolution scientifique, numérique et écologique, en saisissant toutes les occasions du changement, mais en protégeant aussi nos concitoyens contre tous les risques qu'il comporte. Mais nous devons dire la vérité aux Français, et c'est d'ailleurs ce que nous avons toujours fait. Cette transformation prend...
Nous entendons ce reproche et nous devons y répondre – j'y reviendrai – , mais les Français, trop souvent floués par les promesses non tenues, sont impatients. Ils ont raison de l'être. Les solutions, c'est ici et maintenant.
Le financement de nos PME et de nos start-ups a cru de 60 % au premier semestre 2018, ce qui est la plus forte accélération jamais enregistrée.
Le taux d'emploi n'a jamais été aussi élevé et les embauches en CDI croissent quatre fois plus vite qu'en CDD.
et, au-delà, à l'ensemble des Français, en leur disant ceci : Nous comprenons votre colère et elle ne nous est pas étrangère, mais voulez-vous compromettre par le désordre et la violence le redressement du pays et son attractivité économique, conditions impérieuses de l'amélioration de votre situation personnelle ?
Je suis sûr que ce n'est pas le cas. C'est pourquoi, au nom du groupe que j'ai l'honneur de présider, depuis cet hémicycle qui est le lieu de la représentation nationale, je vous invite à accepter la main tendue par le Premier ministre.
La méthode proposée par le Gouvernement est la bonne et je veux vous en remercier, monsieur le Premier ministre. Elle fait écho à l'implication dont font preuve les parlementaires de la majorité, inlassablement, sur le terrain, au contact des populations, avant cette crise et, plus encore, depuis qu'elle a éclaté, pour que la situation se dénou...
Aux gilets jaunes, je dis également : levez les blocages, condamnez toute forme de violence, refusez toute forme de complaisance avec la violence. Les manifestations sont légitimes, les violences trahissent votre cause, et ne font que retarder les solutions qui permettront de réparer et préparer le pays.
Les Français souhaitent que nous leur apportions des réponses concrètes mais, dans leur écrasante majorité, ils veulent aussi le retour au calme. Ils ne souhaitent revivre ni les violences, ni les scènes de chaos qui se sont déroulées en plein coeur de Paris et en province, jusqu'à profaner nos symboles les plus chers. Des morts, trop de bless...
… à qui j'adresse une nouvelle fois un salut amical. Cela doit cesser ! Disons-le sans ambages : ceux qui sèment la violence portent atteinte à la démocratie, insultent nos compatriotes, et méritent les sanctions les plus lourdes !
Mes chers collègues, au-delà de nos divergences politiques légitimes, est-il possible que se lève aujourd'hui, depuis cet hémicycle, un appel unanime au respect de l'ordre républicain dans notre pays ?
À l'évidence, il est attendu par nos concitoyens. Et nous le devons, sans l'ombre d'une réserve, à nos forces de l'ordre…
… dont le professionnalisme, le sang-froid, le dévouement et la résistance à l'épuisement méritent ici un vibrant hommage et notre reconnaissance.
Depuis que les Français nous ont confié la mission de transformer le pays, nous sommes animés de la même certitude : il ne peut y avoir une France qui gagne s'il y en a une autre qui perd.
Les collègues du groupe La République en marche qui s'exprimeront au cours de ce débat déclineront les réformes que nous conduisons pour que le pays crée plus de richesses, préalable indispensable à leur redistribution…
… soient rendus aux Français, pour une meilleure prise en compte de la transition écologique et énergétique, pour une insertion plus poussée et une plus grande vitalité de nos territoires, pour un meilleur fonctionnement de nos institutions et de l'ordre républicain, pour une action publique capable de répondre aux besoins concrets de nos conci...
Que chaque individu ait sa chance : au fond, les gilets jaunes et les Français sensibles à leur action nous demandent-ils autre chose ?