Les amendements de Guillaume Chiche pour ce dossier

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Ils sont entre 7 500 et 10 000 enfants placés dans des hôtels, dans des conditions inhumaines, inacceptables, que nous refuserions pour nos propres enfants. Comment l'accepter pour d'autres ? Ces situations, dénoncées depuis des années pour les drames qu'elles entraînent, découlent d'un vide juridique, qui fait aujourd'hui l'objet de recours. ...

Dans ce domaine, il faut faire preuve d'humilité, monsieur le secrétaire d'État. Vous prétendez être celui qui a mis le doigt sur ce sujet, mais je défends une autre histoire, celle des associations qui viennent en aide aux jeunes dans les territoires, qui refusent de les laisser à l'abandon dans des hôtels et qui les accueillent dans leurs loc...

Des jeunes continueront d'être logés à l'hôtel dans les situations d'urgence. Vous affirmez devant la représentation nationale qu'il est important de poser un principe. Songez toutefois à ce que nous affirmions en 2017, quand j'étais encore dans les rangs de la majorité présidentielle : « On en a marre des droits formels, on veut des droits rée...

Vous posez un principe qui ne trouvera aucune exécution dans la vie réelle. Quant au délai maximal de deux mois, pardonnez-moi, mais il ne constitue en rien un encadrement strict. Pour faire face à une situation d'urgence, vous auriez pu évoquer des dérogations de vingt-quatre heures, quarante-huit heures ou soixante-douze heures, mais pas de d...

C'est proprement inacceptable et inhumain. Ce sont pourtant vos propos, et ils ont été enregistrés. Libre à vous de revenir sur ces déclarations, en séance publique.

Il vise à exclure les situations d'urgence. Monsieur le secrétaire d'État, je vous entends lorsque vous dites que les départements ne seront pas en mesure d'organiser l'accueil, l'hébergement, etc. Mais alors, donnez-leur les moyens de le faire ! Dans quelques mois, nous examinerons le dernier projet de loi de finances de la législature. Comme ...

…où leur intégration physique et psychique est menacée plutôt que d'être à la rue. Non ! Je pense que nous avons une responsabilité collective. Je ne suis pas moins responsable que vous de la situation, et cela vaut pour l'ensemble de la représentation nationale. Ce n'est pas un procès d'intention ; il faut simplement regarder la réalité en face.

Nous sommes en train de débattre dans cet hémicycle pendant que des enfants sont des variables d'ajustement et continueront d'être placés à l'hôtel. Je vous propose d'interdire les régimes d'exception pour les enfants, et de donner les moyens aux départements…

…de pourvoir à leur protection. C'est notre mission. Permettez-moi maintenant de défendre l'amendement n° 50, qui est un amendement de repli que j'ai presque honte de présenter ici – je le fais pour essayer d'améliorer le pire. Il vise à limiter le placement à l'hôtel dans des situations d'urgence à vingt-quatre heures et non à deux mois, car ...

Je me permets de reprendre la parole pour répondre aux remarques de M. le secrétaire d'État. En effet, en commission, vous m'avez répondu qu'un des enjeux consistait à maintenir la possibilité de placement pour ne pas faire obstacle aux activités de vacances ou de loisirs. Je ne crois pas que mes amendements tels qu'ils sont rédigés soient une ...

Il vise à raccourcir le délai d'entrée en vigueur du dispositif dont nous discutons. Je me permets de réitérer ma question sur la dérogation prévue à l'alinéa 4 ; et si vous y répondez, monsieur le secrétaire d'État, je n'aurai pas à faire un rappel au règlement. En effet, avant de nous prononcer par scrutin public sur plusieurs des amendement...