Les amendements de Guillaume Garot pour ce dossier
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… dans un débat dont la qualité fait honneur au Parlement. Nous, les députés Socialistes et apparentés, nous croyons aux échanges, notamment commerciaux, entre les peuples parce que nous considérons qu'ils sont facteur de développement économique et de stabilité, mais pas à n'importe quelle condition. Ce que nous croyons fondamentalement, c'est...
Voilà plus de dix heures que nous débattons. Je salue la qualité de nos échanges, car le débat a été argumenté de part et d'autre. Mardi, nous prendrons position sous le regard des Français. Or, depuis plusieurs semaines, des oppositions à la ratification du traité montent de tout le pays.
Nous l'avons vu autour de l'Assemblée nationale, et jusque dans cet hémicycle où les oppositions de droite comme de gauche ont mêlé leurs arguments. Les syndicats agricoles ont exprimé leurs inquiétudes de manière unanime.
Ce matin ou hier encore, associations et ONG se sont manifestées. Près de soixante-dix organisations nous ont lancé : « Pas ce traité ! Ce n'est pas possible ! » Nous devons donc nous poser deux ou trois questions. Voulons-nous, oui ou non, défendre une alimentation de qualité ? Rappelez-vous que c'était le mot d'ordre de la loi EGALIM, que no...
Si nous voulons une alimentation de qualité, nous ne pouvons pas accepter, je le répète, des bovins nourris avec des farines animales et dopés aux antibiotiques.
Voulons-nous, oui ou non, défendre nos éleveurs ? J'entends tous les élus affirmer la main sur le coeur qu'ils veulent défendre l'élevage. Dans ce cas, nous ne pouvons pas accepter la mise en concurrence de standards de production si différents, de part et d'autre de l'Atlantique, laquelle se traduira par une concurrence déloyale à l'encontre d...
Enfin, voulons-nous, oui ou non – et peut-être est-ce la question principale – , agir pour le climat ? Si tel est le cas, nous ne pouvons pas accepter un accord encourageant des modes de production qui surutilisent les énergies fossiles et qui déverseront dans l'atmosphère des tonnes de gaz à effet de serre supplémentaires. Voilà comment il fau...
Or, depuis dix ans, le monde a changé. Des épisodes climatiques exceptionnels se succèdent rapidement. La semaine prochaine, la France connaîtra une nouvelle canicule. Depuis quelques mois, les jeunes défilent pour nous sommer d'agir.
Et nous continuerions comme si rien ne s'était passé ? Ce n'est pas possible. Ce ne serait pas responsable. Nous devons être à la hauteur, c'est-à-dire travailler à une nouvelle mondialisation, plus juste, plus équilibrée, plus humaine et surtout plus durable. Être à la hauteur, c'est refuser le CETA. Et c'est ce que nous ferons.