Je respecte ceux qui pensent qu'il faut punir de la même manière dans les deux cas, mais il faut, dans ces conditions, aller au bout de la logique. Le texte ne peut pas comporter un terme aussi grave que celui d'écocide, pour qu'il en résulte, au final, une souris, un délit, très loin, d'ailleurs, de ce que proposaient les conventionnels, qui évoquaient le « dépassement manifeste et non négligeable des limites planétaires ». Franchement, est-ce que tuer peut être un délit ? Je ne le pense pas. D'un point de vue juridique, ce dispositif ne convient pas.
J'en viens à la troisième partie de mon intervention. Le présent texte pénalise et oublie le contexte dans lequel il évolue. Rappelez-vous que c'est la crise des gilets jaunes qui en est à l'origine. Ce qui est merveilleux en France, c'est qu'entre le point de départ de l'idée et son aboutissement, on s'aperçoit que l'on a fait exactement l'inverse de ce que l'on voulait faire !