… pour une vraie offre de transports en commun ; une interdiction véritable de louer dès 2028 les passoires thermiques – ces logements que j'ai déjà mentionnés ; enfin un affichage environnemental et social sur les produits.
Personne ici ne pense que nous devrions reprendre à la virgule près les propositions de la Convention citoyenne pour le climat. En tant qu'élus de la nation, nous avons le devoir de déterminer souverainement l'intérêt général et de tracer le chemin pour y parvenir. Mais ne soyons pas non plus amnésiques : parce que cette convention a livré un beau travail, nous devons le respect aux citoyens qui s'y sont largement impliqués.
Le compte n'y était pas quand le texte est arrivé en commission. Il n'y est pas davantage ce soir, au moment où nous engageons le débat en séance publique. Nous avons trois semaines pour changer les choses et être au rendez-vous de nos engagements pour la neutralité carbone, dans le droit fil des accords de Paris que nous avions signés en 2015. C'est à notre portée, si nous le voulons. Alors, au travail, pour une vraie loi climat !