En fait, vous faites exactement ce que votre prédécesseur a fait avec la hausse des taxes énergétiques, votée par la majorité en septembre 2017 et qui a déclenché le mouvement des gilets jaunes en novembre 2018. Madame la ministre, ce n'est pas parce que vous ne donnez pas les montants que les acteurs économiques ne vont pas ressentir les effets d'une mesure. Les chiffres permettent toujours de quantifier une réalité que vous refusez de voir, ou que vous voulez peut-être cacher.
Enfin, un dernier mot sur l'écocide. Dans votre projet de loi, vous en faites un délit. Dans la proposition de loi défendue par notre collègue Christophe Bouillon, nous en faisions un crime. L'écocide est un crime, madame la ministre ; il est de votre responsabilité qu'il soit reconnu comme tel.