Elles utilisent l'électricité fournie par des centrales à gaz et à charbon et produisent donc des gaz à effet de serre. Les bornes nécessaires à leur chargement sont en augmentation et les énergies dites renouvelables ne suffisent pas à leur alimentation. C'est donc aussi notre souveraineté énergétique qui est en jeu.
Délais resserrés, étude d'impact insuffisante, propagande idéologique, complaisance du texte avec certaines formes de pollution, qui discrédite l'ensemble de la politique gouvernementale sur ce sujet, sans compter la plaisanterie du référendum : à un an de la présidentielle, la majorité se découvre soudain une âme de démocrate, après avoir gouverné par ordonnances pendant plus d'un an. Ce texte favorise la répression, s'inscrivant dans une démarche de rupture plus que de transition écologique, choisissant par là la meilleure façon de rendre l'effort environnemental impopulaire. Il achève une économie déjà au sol et sacrifie la démocratie sur l'autel de l'écologie, allant ainsi à l'encontre des valeurs de ce pays. C'est pourquoi il n'est pas souhaitable de le voir intégrer notre droit positif.