C'est pourquoi, si besoin est, nous fermons des classes ; c'est pourquoi les questions que vous posez sont aussi les nôtres.
Notre boussole, c'est la protection des Français. Nous ne laisserons pas saturer les hôpitaux, nous ne laisserons pas quelque médecin que ce soit devoir, au moment d'opérer, trier les malades. C'est impossible ! La protection des Français primera toujours : nous pouvons tous tomber d'accord sur ce point. Nous suivons au jour le jour l'évolution de l'épidémie : dans vingt-quatre ou quarante-huit heures, nous verrons si les mesures prises il y a dix jours commencent à produire leur effet – ou pas – , et nous prendrons au besoin d'autres mesures afin de protéger nos concitoyens.