Mais la communauté scientifique, dans sa grande sagesse, a considéré qu'une expérimentation sur 3 000 malades dans plus de 200 centres hospitaliers permettrait, grâce à la tenue d'un registre, de connaître les molécules dérivées du cannabis et les dosages adaptés aux pathologies et aux patients. J'adhère aujourd'hui totalement à cette démarche ; je considère que cette phase initiale est importante.
Je souhaite néanmoins qu'elle se déroule vite. Si je devais faire une prédiction, je dirais que demain, ce sont non pas 3 000 malades mais un nombre bien plus grand de Français qui souffrent de pathologies particulières qui pourront être traités avec les dérivés du cannabis. Ce n'est pas le nouveau paracétamol, cela ne remplace pas la morphine, mais c'est un atout dans le traitement des douleurs, notamment chez les patients atteints d'un cancer.
Je le répète, nous avons vécu la semaine dernière une belle journée pour la médecine.