Monsieur le Premier ministre, mes premières pensées vont naturellement à Mme Roselyne Bachelot, ministre de la culture, à qui j'aurais souhaité poser cette question. Je commencerai par cette phrase prononcée par Camus en 1951 : « Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude. »
Mes chers collègues, depuis des mois, malgré toutes ses déclarations, le Gouvernement, par ses actions et par ses choix, a sacrifié la culture. Celle-ci n'entre pas dans la logique économico-macronienne et constitue, dès lors, un bouc émissaire.
La culture permet à la population de rêver, de s'échapper, de faire ce qui la distingue des autres espèces de la Terre, de faire humanité. La culture permet à la population de s'éveiller, …