Je vais m'efforcer de répondre à chacun des orateurs, même si nous aurons l'occasion de revenir en détail sur les différentes mesures du texte. François-Michel Lambert souhaite remettre une espérance, une résilience au coeur du projet national. Cela tombe bien : c'est précisément ce que nous voulons faire. Notre collègue nous invite à ne pas négliger les territoires. Cela tombe bien aussi : dans de nombreux articles, nous allons redonner aux élus locaux la possibilité d'agir pour mettre en place la transition écologique. Vous relevez certaines carences en matière logistique, par exemple. Nous verrons, à mesure que la discussion progressera, que nous travaillons sur cette question, en particulier sur l'artificialisation des sols. La mission confiée notamment à Anne-Marie Idrac, présidente de France Logistique, a pour but de rechercher, pour la filière du e-commerce, comment promouvoir des trajets moins émetteurs de gaz à effet de serre et définir une politique générale des transports.
Vous faites, madame Panot, le procès de l'inaction du Gouvernement ; vous dites que nous serons jugés sur des actes. Je ne demande que cela, madame la députée ! Je demande que nous soyons jugés sur ce qui aura été fait, sur les résultats que nous aurons obtenus, et non sur des postures que trop de personnes adoptent aujourd'hui concernant ce texte.