Je soutiens l'amendement de mon collègue Brun, a fortiori en tant que secrétaire de la commission des affaires culturelles et de l'éducation. L'intitulé du titre Ier ne fait référence qu'à une partie des chapitres qui le composent, en mettant de côté la pédagogie nécessaire à toute évolution.
Ne faire référence qu'à la consommation, c'est envoyer dès le départ un message négatif, avec l'idée que toute consommation serait dangereuse ou irresponsable.
Or il faut justement changer de paradigme et mettre fin à l'écologie politique purement punitive, constituée d'un agrégat d'obligations et de culpabilisation qui laisse de côté toute forme d'adhésion et surtout de compréhension.
Notre efficacité collective ne passe pas par un changement de loi, mais d'abord par une prise de conscience commune qui suppose une forme de pédagogie et d'incitation. Sans l'adhésion des Français, nous n'arriverons en aucun cas à un résultat favorable et durable. De telles décisions doivent être acceptées de façon à faire oeuvre commune, sans arrière-pensée politicienne ni dogmatisme.
Par exemple, les Français qui habitent dans nos compagnes sont les premiers écologistes, bien avant les sachants urbains. Il nous faut apprendre de nos territoires. De même, vous devez entendre les propositions de bon sens de l'opposition, comme celle-ci.