… donc attachés à la liberté de l'individu, à sa capacité – sa « capabilité », dirait-on aujourd'hui – à être vraiment informé.
Si je salue donc l'avancée que l'article 1er permettra en matière d'affichage, nous savons que tout est piégé, et le groupe Socialistes et apparentés, à travers ses multiples amendements, défendra la nécessité d'un affichage environnemental prenant en considération plusieurs critères.
Comme Véronique Riotton vient de l'évoquer, certains critères environnementaux utilisés aujourd'hui dans le domaine agricole ne prennent pas en compte le carbone. Mais il existe aussi le risque que le carbone soit pris en compte au détriment de la biodiversité. Il faut donc que le scope, la portée environnementale, soit le plus large possible.
Vous nous avez tendu la main sur ce sujet, madame la ministre, puisque vous avez vous-même déclaré que les conséquences environnementales ne devaient pas faire oublier la question sociale qui lui est indéfectiblement liée, comme l'illustreront nos amendements, qui visent à intégrer des critères sociaux à la taxonomie environnementale. Cela permettra en effet de faire des individus des citoyens éclairés, capables d'engager les transitions attendues.
Nous mènerons un combat particulier s'agissant du secteur textile, puisqu'il est aujourd'hui à la fois le plus néfaste sur le plan environnemental et le plus indigne sur le plan humain.
Dans la dynamique ouverte par nos collègues Nathalie Sarles et Véronique Riotton, nous espérons obtenir le lancement, le plus rapidement possible, d'une expérimentation d'affichage prenant en compte à la fois des critères environnementaux et des critères sociaux. Ce serait une belle avancée, que nous espérons tous voir se concrétiser.