Nous avons déjà eu cette discussion pendant l'examen de la loi ÉGALIM et celui de la loi, dite AGEC, relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, et nous nous étions alors trouvés devant une vraie impasse car il n'y a pas de définition juridique de l'élevage à l'herbe, pas plus que de label public qui permettrait d'assurer la traçabilité de ses produits et ainsi d'en garantir la qualité et donc la sécurité sanitaire – même si personne ne doute évidemment ici de celles-ci. Par conséquent, ajouter cette notion dans l'article créerait une incertitude de nature juridique mais aussi des biais par rapport à la logique d'un affichage environnemental. Je pense que la prudence nous engagerait à travailler plutôt sur la mise en place d'un label public concernant l'élevage à l'herbe puisqu'il y a une forte demande en matière de labels et que ceux d'origine privée se multiplient.